VIKTORIA ISEULT OLEG || dangerous woman [end]

Invité

@ Fox

Déclinez votre identité, étranger...

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Nom, Prénom(s)

A l'entente de leurs noms, certaines personnes ne peuvent que se sentir valoriser, celui-ci important une certaine notoriété, il n'est pas rare qu'une fois prononcé, les personnes concernées n'aient cet excés de valorisation, valorisation que je n'aurai pour ma part jamais.

Oleg

, celui-ci n'est qu'un simple nom de famille bon à rien... n'apportant aucune notoriété à ceux qui le portaient, il n'a, au contraire, qu'apporter peine et douleur dans nos vies, entre le gain de peu d'argent, la mort, la maladie et la disparition, je ne peux pas clamer haut et fort que je porte ce nom dans mon coeur. Continuons un peu...

Viktoria

il n'est qu'un prénom, rien de plus, trouvé seulement quelques heures avant ma naissance, il n'a pas été réfléchi, quant à

Iseult

, malgré le rictus s'affichant sur vos visages, il est certainement la seule fierté que j'ai. Certes il ne vient que d'un ouvrage que ma mère lisait à mon frère avant qu'il ne s'endorme, il a, longtemps été l'unique complicité que nous avions lui et moi...

Age

Certaines personnes affichent une souffrance lorsqu'ils doivent annoncer leurs âges, pour ma part, je n'en ai aucune. Née il y a de cela

vingt-cinq années

, dans un hopital miteux un 7 septembre et la seule souffrance que j'affiche lorsque l'on me le demande, c'est celle d'avoir passé quatre longues et interminables années sans lui, qu'il m'ait abandonné il y a de cela quatre ans. Ces quatre années durant lesquelles j'ai cessé d'exister, d'être moi-même, quatre années pendant lesquelles j'ai fait naître cette carapace qui aujourd'hui me coupe des autres, et Dieu seul sait si, un jour, je réussirai à m'en défaire.

Lieu de naissance

Ne cherchez pas mon nom dans le registre des naissances, je ne suis pas native du Pays de Galle et encore moins de cette ville et malgré le fait que j'ai longuement voyagé à travers de nombreux pays dans le seul et unique but de le retrouver, j'ai passé toute mon enfance dans une petite ville d'Ukraine, à quelques kilomètres que

Jytomyr

Petite ville dont le nom même ne vous évoquera rien. Vous vous plaignez des petites villages? Cela se voit que vous n'avez jamais connu le mien, celui que je qualifiai de

Retour à la petite maison dans la prairie

Emploi ou occupation

Multipliant les métiers. Je n'en ai pas un que je qualifierai de « permanent », du moins, peut-être que si. Ayant fait des études de

journalisme

, il était donc normal que je me fasse passer pour telle dans la quête que je mène. Ce métier m'a d'ailleurs appris énormément sur ma force de conviction. Malgré cela, il m'est tout de même arriver de multiplier les « petits-jobs » afin de subvenir à mes besoins.

Mais on aimerait vous connaître un peu plus...

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Comme beaucoup de personnes vivants sur cette Terre, Viktoria possède de nombreux tatouages, en tout et pour tout cinq, certes, ce nombre peut paraître grandement faramineux mais ne vous y méprenez pas, ceux-ci son relativement discrets. Le premier se trouve à l’intérieur de son pied gauche, il s’agit d’un proverbe tibétain, le second situé au niveau de l’aine droite, est un trèfle à quatre feuille, symbole de la chance, le troisième, au niveau du haut de sa nuque, celui-ci n’étant visiblement que lorsqu’elle se fait un chignon tout comme le précédent qui ne se voit que lorsqu’elle dévoile une partie intime de son anatomie, celui-ci donc, son les initiales de son prénom et de celui de son frère. Le quatrième est situé entre ses omoplates, deux petites ailes d’anges, et enfin le cinquième et dernier est juste derrière son oreille gauche avec un symbole chinois.

Une étiquette de croqueuse d’homme lui colle à la peau. Et celui-ci est assez véridique. En effet, la jeune femme multiplie les conquêtes, aussi bien masculines que féminines, sans pour autant dire qu’elle aime les deux sexes, il lui est cependant arriver, pour arriver à ses fins, d’avoir quelques expériences avec des femmes. Cependant, Viktoria aime les hommes, bien qu’elle affirme ne jamais être tombée amoureuse, elle ne peut s’empêcher d’espérer qu’un jour, une fois sa « mission » achevée, elle trouvera un homme avec qui finir sa vie comme elle l’a toujours rêvé. En attendant, il n’y a jamais d’attachement entre elle et les autres. La solitude lui colle tellement bien à la peau qu’elle ne veut s’en séparer.

Le nombre de ses emplois s’élève à une quantité incommensurable. Passant de serveuse et promeneuse de chiens, elle a même fait du baby-sitting avant de finir par devenir femme de ménage dans les petits motels. Le tout, pour payer ses nombreux voyages. Aujourd’hui, c’est sous le pseudo métier de Journaliste, - bien qu’elle ait tout de même fait ses études – que Viktoria se fait passer afin de ne pas attirer les soupçons sur sa véritable vie et sur ses connaissances en matière de Loup-garou car oui, elle en connaît un rayon ! Auriez-vous déjà oublié que son frère en est un et que pour cette raison et surtout pour la protéger il a décidé de la fuir ? Suivez un peu !

Véritable joueuse, Viktoria est également une très mauvaise perdante, rancunière comme on en trouve peu, il est tout de même rare de la voir perdre. Sa folie ? Les jeux qui appèle l’argent ET l’alcool. Aussi bonne menteuse qu’elle n’est séduisante, quand Viktoria joue, c’est à coup sûr parce qu’elle sait qu’elle gagnera la mise. Messieurs, si vous n’avez pas peur de perdre tout votre argent, alors préparez vous, une véritable chasseuse se trouve dés à présent en face de vous.

Viktoria cache de nombreuses blessures à l’intérieur d’elle. N’étant pas du genre à se confier, la jeune femme préfère encaisser la totalité des coups durs, au risque qu’un jour tout cela ne ressorte. N’ayant pas pleurer à la mort de son père, la jeune femme se trouve simplement machiavélique, en réalité, elle ne peut s’empêcher de se détester, depuis son enfance et d’autant plus depuis ses nombreuses rumeurs qui longtemps ont courut sur elle. Certes, elle semble montrer aux autres qu’elle se contre-fiche royalement de ce que l’on pense d’elle, en réalité il est tout autres, Viktoria, bien que forte extérieurement n’est que trop fragile à l’intérieur, au bord du gouffre, chaque instant de vie pour elle est une douleur qu’elle doit supporter. Mais jusqu’à quand ?

Comment connaît-elle l’existence des Loups-garous ? La réponse est simple, alors que son frère rentrait d’un voyage dans cette ville où aujourd’hui elle a élu domicile pour une durée indéterminée, celui-ci s’est littéralement transformé sous ses yeux. Du moins, alors qu’elle entamait une nouvelle nuit blanche, elle vit, à travers la fenêtre de sa chambre les hurlements de douleur de son frère qui se transformait à cet instant. Celui-ci l’ayant également remarqué, il prit cependant la fuite avant de finir par la repousser et à la quitter se caractérisant lui-même de monstre.

Bien que n’étant pas une femme de la nuit, Viktoria n’aime pas les fêtes et autres soirées entre copines étant donné qu’elle n’en a tout simplement pas. Ce n’est pas pour autant qu’elle se permet de dormir beaucoup. Ses heures de sommeil par nuit ne doivent pas dépasser les 4 ! Ce qui explique très certainement son teint blanc de malade qu’elle ne cesse d’afficher. Mais ce manque de sommeil est le fait d’un manque de confiance dans l’endroit où elle est. Un jour peut-être, arrivera-t-elle à pouvoir dormir sur ses deux oreilles.

Son rêve de petite fille était de faire de la danse classique, elle prit d’ailleurs de nombreux cours, jusqu’à ses 15ans, qu’on lui diagnostiqua une malformation au niveau du pied. Contrainte d’arrêter l’une de ses passions, ce n’est pas pour autant qu’elle s’est arrêtée de danser, certes, celles-ci ne sont pas exactement comme celle qu’elle faisait étant petite, mais aimant tellement la danse, il ne sera pas rare de la voir se trémousser ou même, taper simplement du pied sur le sol.

Elle se considère elle-même comme une mauvaise mère, d’où la raison pour laquelle elle ne désire pas avoir d’enfant. Ayant déjà tenté de faire vivre une plante verte et un poisson rouge, ses tentatives ont malheureusement été vaines. Depuis ce jour, Viktoria pense qu’elle est comme sa propre mère, incapable d’élever des enfants.

Bien ! Et à part ça ?

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Pseudo

En temps normal, je force les gens à m'appeler Padachou

mais on me connais surtout sous le diminutif de Gint0nik ou encore Jo', c'est tellement plus simple.

Célébrité de l'avatar

La sublime, Evan Rachel Wood.

Commentaires ?

Ce forum est sublime et tellement chaleureux!

Invité

VIKTORIA ISEULT OLEG || dangerous woman [end] 28lzvwn

@ Fox

Votre vie semble fort captivante !

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Ses immenses lunettes noires posées sur son nez cachaient son regard coloré de noir. Marchant sur l’un des nombreux trottoirs de la ville, le Soleil, bien qu’au rendez-vous n’arrivait pas à rougir sa peau blafarde, telle une poupée de porcelaine, son rouge à lèvre avait le don de pulper ses fines lèvres. Attirant plus d’un regard sur elle, on ne peut absolument pas dire que Viktoria était une jeune femme qu’on ne remarquait pas, aussi bien par sa présence que par son franc parlé, il n’était absolument pas rare qu’on la connaisse même dans les coins les plus reculer d’un village qui n’habitait qu’une cinquantaine d’habitants. Mais malgré ses attentions portées à son égard, la jeune femme n’en avait que faire, son regard dans le vide, le simple fait qu’elle tourne la tête en direction d’une personne ne voulait pas dire qu’elle l’avait remarqué, mais simplement parce que cette personne lui faisait penser à quelqu’un qu’elle ne connaissait que trop bien, cette personne qu’elle s’efforçait de retrouver, cette même personne qui, quatre ans auparavant c’était permis de lui dire

N’essaye pas de me retrouver, n’essayes pas de savoir où je suis, oublies moi, oublies le monstre que je suis devenu, oublies jusqu’à mon existence même !

des paroles bien crues, des paroles biens dures surtout lorsque l’on a qu’une vingtaine d’années et qu’on ne juge que par cette personne… Ainsi l’avait-il quitté, alors qu’elle venait de découvrir son lourd secret, celui qu’il essayait en vain de cacher à ses proches, elle, elle l’avait découvert, un soir de pleine Lune, alors qu’elle errait, comme à ses habitudes dans ce petit bois derrière chez elle. Son désir de danger était bien plus fort que sa raison, Viktoria ne vivait que de ça, les montées d’adrénaline n’étaient qu’une chose qu’elle ne cessait de courtiser, souvent, avec son frère d’ailleurs, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de dompter ses limites, toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus dangereux, tels étaient ses mots, et ainsi ils s’étaient amplifiés une fois son retour dans le petit village qu’ils habitaient en Ukraine. Son changement d’attitude vis-à-vis d’elle, sa distance qu’il avait imposé entre eux, les secrets qu’il venait à lui cacher, ses soudaines disparitions durant quelques jours, il n’était absolument pas comme avant, elle l’avait remarqué, et ce soir là elle avait compris qui il était devenu…

Sa vie n’était pas des plus belles, un père qui n’apportait qu’une faible somme d’argent à la maison à la fin du moins, qui, pour oublier que sa vie avait été entièrement ratée avait préféré mettre fin à ses jours en se pendant dans l’usine où il travaillait, une mère bien trop égoïste pour faire passer le plaisir de ses enfants avant le sien, il n’y avait que lui, lui seul pour l’aider à ne pas tomber dans son gouffre sans failles, lui seul pour la raisonner et lui laisser imaginer que la vie valait la peine d’être vécue. Il était le seul et aujourd’hui, il n’était plus là.
Comment était-elle arrivée en ville ? La réponse n’est pas dure à trouver, c’est après un voyage professionnel dans cette même ville que son frère revint au domicile complètement changé, il était donc obligatoire qu’elle passe par ici afin de le retrouver, du moins, si elle réussissait à le trouver. Quatre années, quatre longues et interminables années à espérer en vain de le trouver, quatre année à voyager dans de nombreux pays avec comme excuse, « voyage éducatif », certes ils n’avaient pas été nombreux étant donné qu’au même instant elle faisait ses études de journalisme, c’est d’ailleurs avec cette excuse qu’elle se permettait de voyager, avec, au final l’unique objectif de le retrouver. Commençant par les pays qu’il rêvait de faire, elle se retrouva finalement sans aucune réponse, du moins, jusqu’à ce qu’elle tombe sur cette photo, dans la chambre de celui-ci, photo sur laquelle le nom du village y figurait, et, telle une lumière à l’intérieur de son esprit, elle sût où elle avait une chance de le trouver.

Pénétrant dans un établissement, Viktoria retira ses épaisses lunettes noires laissant ainsi découvrir son visage entier, ses yeux colorés de noirs laissaient apercevoir un regard stricte et un tantinet malsain, allez savoir pourquoi, la jeune femme avait ce côté prédatrice qui, croyez le ou non, en excitait plus d’un, la preuve, regarder le nombre de regards se posant sur elle à cet instant. Sans pour autant prendre la peine de les remarquer, de sa démarche sûre d’elle, elle ne tarda pas à arriver au niveau du comptoir, où, un homme vêtu d’un costume noir et blanc l’accueillit avec, dans son regard et son allure, une certaine appréhension. Avait-il peur d’elle ? Chose assez commune étant donné la prestance qu’elle dégageait, passant sa langue sur les lèvres, elle arqua un sourcil avant de laisser place à un silence qu’il brisa cependant.

Bonjour, je… que… vous venez pour une chambre ?

Balbutiait-il alors qu’elle affichait un sourire de coin plutôt amusé par la situation.

C’est exact !

Se contenta-t-elle alors de lui dire pendant que son regard plongeait dans le sien.

Pour quelle durée ?

Il n’y en a pas. Je règlerai de jour en jour.

Aussitôt dit, aussitôt fait, il ne fallut que quelques minutes pour qu’elle se trouve avec, dans sa main, les clés de la chambre dans laquelle elle allait passer de nombreux jours.

Une fois seule à l’intérieur de celle-ci, Viktoria ne prit pas la peine de faire le tour, après tout, la raison principale de sa venue n’était absolument pas à but professionnel mais simplement personnel, retrouver son frère, lui avouer qu’elle connaissait absolument tout de lui et de ce qu’il était devenu, le pardonner et continuer à vivre avec lui comme elle l’avait toujours fait. D’ailleurs, en pensant à ça, alors qu’elle était debout devant la fenêtre de sa chambre, un nouveau sourire apparut sur son visage, sourire amusé, elle ne put s’empêcher de repenser à ce passé qu’ils avaient en commun. Leur relation quasiment fusionnelle avait eut le don d’attirer les plus grandes rumeurs sur eux. Vivant dans un village où la moyenne d’âge n’excédait pas les 45ans, la relation qui unissait Viktoria et son frère était souvent perçut comme incestueuse, souvent collé l’un à l’autre, c’est seulement quand elle commença à grandir et à développer un corps de femme que les rumeurs prirent alors feu. Leurs caressent, leurs proximités, ce fait qu’aucun des deux ne pouvaient avoir de relation sans que l’autre ne viennent à avoir une immense crise de jalousie, ses paroles souvent tournées en phrases directement sorties d’ouvrages datant de nombreux siècles, les façons qu’ils avaient de se comporter, cette nudité qu’elle affichait devant lui sans aucune honte, bien des fois elle avait été prise comme machiavélique, la pierre ne se jetant que sur elle, elle était, d’après les vieux du village, la cause principale du départ de son frère et de son changement de comportement vis-à-vis des autres.

Viktoria ? Sage ? Vous plaisantez j’espère ? Elle n’est que la fille de sa mère, aussi pimbêche et manipulatrice qu’elle !

Etaient les paroles qu’on lui portait lorsqu’elle revenait chez elle chaque week-end alors qu’elle était à la faculté afin de devenir journaliste. Que de mauvaises paroles portées à son égard, des paroles dures à entendre et pourtant, des paroles qui n’avaient faite que de la faire grandir et devenir ce qu’elle était à présent.

Plongée dans ses pensées, elle ne remarqua qu’au bout d’une bonne dizaine de minutes que l’on venait à toquer à sa porte.

Qui est-ce ?

Lâcha-t-elle alors qu’elle revenait lentement à la réalité.

Je… Je suis venu pour voir si vous n’aviez besoin de rien.

Murmura la petite voix du jeune homme qu’elle avait précédemment vu au comptoir. Roulant ses magnifiques yeux, elle prit une profonde inspiration avant de se déplacer jusqu’à la porte et de l’ouvrir.

Je vais bien, je n’ai pas besoin de votre aide je vous remercie !

Bien que poli, ses paroles sèches avaient de nouveau installé un froid entre eux. Froid qu’elle ne pouvait s’empêcher d’installer entre elle et les autres, son visage pourtant pur laissait à présager qu’elle était une femme des plus gentilles et courtoises, malheureusement, il n’y avait rien, froide, Viktoria préférait de loin la solitude à la sociabilité. Allez savoir pourquoi.

Vous n’avez besoin de rien ? A manger, à boire…

Non, je vous remercie, j’aimerai juste passer une soirée tranquille, je manque de nombreuses heures de sommeil.

Lâchant alors un simple sourire, elle lui claqua presque la porte au nez avant de venir coller son front contre celle-ci. Ses mains posées sur la porte, elle se pinça alors les lèvres afin de se contenir, comme à chaque fois que le nombre d’heure de sommeil lui manquaient, elle ne pouvait s’empêcher d’être à deux doigts de craquer. Ses yeux se remplissant de larmes, elle les ferma aussitôt comme pour les retenir, mais il n’en fut rien, l’une d’elles s’échappa et tomba sur le sol où elle s’écrasa, fermant ses mains dans deux poings, elle réussit cependant à se reprendre ravalant ainsi sa colère et sa tristesse, c’est après avoir essayé les quelques larmes qui lui restaient sous les yeux qu’elle se décida à venir s’allonger sur son lit.

Fermant alors les yeux, son cœur ne tarda pas à s’emballer. Cela ne faisait que quelques jours qu’elle était là, dormant au départ dans un motel miteux en dehors de la ville, elle ait fini par se trouver cette chambre plus correcte. En quelques jours déjà, Viktoria avait réussit à se faire connaître d’un bon nombre d’habitants et notamment un, distant tout comme elle, elle s’était faite passée pour une journaliste venue pour parler d’une mort qui avait eu lieux dans la ville et une chose est sûre, il ne lui avait pas été indifférent tout comme elle ne l’avait pas été pour lui. Certes la conversation resta d’un banal et d’une froideur, elle ne put cependant pas s’empêcher de ressentir cette attraction pour lui, son regard ô combien captivant, elle ne tarda visiblement pas à cerner qui il était, une chose le dérangeait, tentant presque de se contrôler, il avait les mêmes manières que son frère à son retour et après qu’elle eut découvert qui il était devenu. Elle ne l’avait vu qu’une seule et unique fois lors de cet entretien et pourtant, il avait réussi la marquer, son côté torturé, cette force de conviction qu’il essayait de mettre dans ses paroles et dans ses gestes, elle avait prit un certain amusement à tenter de le pousser à bout, mais il avait réussi à se maîtriser ce qui n’avait fait que rendre le jeune plus captivant et cette envie d’aller plus loin encore plus désireuse. Rares étaient les personnes qui réussissaient à la captiver à ce point et pourtant, il avait réussi, de ses paroles sèches, de son regard froid, de cette douleur qui apparaissait sur son visage, il avait réussi…

Lentement mais sûrement, à force de fermer les yeux, Viktoria plongeant dans le sommeil, ses pensées tournées vers ces personnes, une chose est sûre, il viendrait à être pousser à bout, il viendrait à se montrer lui aussi sous son jour véritable, encore une fois le désir de danger était présent, encore une fois elle sentait cette montée d’adrénaline lui prendre le corps entier, et, encore une fois, elle fonderait les espoirs de retrouver son frère en cet être tourmenté. Le tout n’était qu’une question de temps…et du temps, à présent qu’elle était convaincue de leurs existences, elle en aurait… pour lui ? Ou pour eux ?