Mes impulsions : une galère ! Je me rappelle de cette fois ... « embrasse-moi, Kseï. », soufflais-je. Je le vois se pencher. Sa respiration se mêlant à la mienne. Ses lèvres effleurèrent les miennes. Je reculai vivement, l'observant d'un regard noir. « qu'est-ce que tu fais ? », lui demandais-je sans comprendre. « leiyn, c'est toi qui m'a demandé de t'embrasser ! », balbutia-t-il. Alekseï, bien que très timide et obéissant, semblait en plus de cela mal à l'aise. « je ne crois pas, non. », répliquais-je, d'un ton sans appel, teinté d'un certain amusant poli. Je tournais les talons. Je ne lui ai jamais reparlé et ne l'ai jamais revu dans mon champs de vision après ça.

Enfin, je pense que j'ai toujours été plutôt 'nulle' en relations humaines. Vous savez, quand on est haut potentiel (c'est comme ça qu'on nous appelle, c'est mieux que 'génie') y paraît qu'on est pas très sociable ou du moins on a du mal à se lier d'amitié avec les personnes de notre âge ca elles nous ennuient pas mal car elles parlent d'un stade déjà passé. Je n'entends pas par là qu'on se croit mieux ou plus intelligent, plus évolué, plus mature, j'entends par là que de aprt notre situation, nous avons une optique différente, que mentalement nous avons déjà penser à cela, que nous l'avons déjà analyser ou que ça ne nous itnéresse pas assez pour l'être, souvent, nous l'avons déjà vécut aussi. Enfin, être HP n'est pas une source de plaisance et de facilité. On est en recherche perpétuelle d'occupation, d'apprentissage, de nouveautés. De plus, on a du mal à se faire accepter. Je veux dire par là qu'on avance plus vite dans certains points de vues et que souvent on voit les choses de manières plus matures vu qu'on saute souvent quelques étapes dans notre vie. Moi, j'ai sauté ma partie 'crise d'adolescente', ou plutôt, je l'ai vécue mais de manière différente et pas de recherche de moi-même et de mon identité mais plus pour une recherche de compréhension de la chose et pour ennuyer mes parents aussi, j'imagine que cela devait aussi être pour tenter enfin quelque chose qui change, quelque chose de vraiment oser ... Mais ce fut de courte durée. J'entends le fait de sauter la transition non pas par une soudaine compréhension de ce qui n'est pas juste de faire en temps que jeune adulte, mais plutôt par la maturité et le language qu'on utilise. On pense plus loin que tout le monde. Quand les personnes de notre âge se suffisent d'un '1 + 1 = 2' , nous il nous faut un 'pourquoi ?'. Et c'est continuellement comme ça : pourquoi ceci, pourquoi cela, sans avoir de réponses car on ne rétorque qu'on est 'trop jeune' ou qu'on 'comprendras plus tard, quand l'heure sera venue', ou 'parce que c'est comme ça, un point c'est tout'. Alors on finit par se la fermer et se renfermer. On a aussi une recherche continuelle d'acceptation de la part d'autruit pour ce qu'on est. On veut être vu 'normalement' et pas comme un génie ou une personne aux capacités prometteuses. Onr este des gens normaux avec un petit plus c'est tout. C'est souvent pour ça qu'on souhaite rester en compagnie de gens plus âgés qui eux n'accepte pas la plupart du temps, nous jugeant sur le fait qu'on soit trop jeune, en âge, donc en tout. Alors on finit seul, pendant longtemps, et on est recallés le moment venu. J'ai tout de même eut une certaine chance : les gens avaient tendance à vouloir comprendre qui j'étais. Avais-je une apparence ou un comportement qui disait : "ouverte à toute discution" ? Néanmoins, je ne vais pas m'en plaindre, je n'étais jamais vraiment seule. Mais d'un côté ça a contribué au fait que les gens m'ont petit à petit vraiment exaspéré et que j'ai commencé à devenir agressive envers les gens que je ne connaissais même pas ... M'enfin, c'est pas plus mal : je suis tranquille pendant ce temps.