ANDREC KEANE || don't forget who you are

Invité

@ Boulano

Déclinez votre identité, étranger...

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Nom, Prénom(s)

GALAAD, ANDREC KEANE

Age

Vingt-quatre années

Lieu de naissance

BEDDGELERT, Pays de Galle

Emploi ou occupation

Autrefois étudiant en lettre, Andrec a cependant tout abandonné peu de temps après sa transformation, multipliant les petits métiers comme serveur, barmaid, professeur de musique pour les petits et j'en passe des plus drôles, il en reste cependant un qu'il ne laissera jamais tomber: musicien, il n'est d'ailleurs pas rare de la voir se produire sur les petites scènes des pubs et bars de son village et aux alentours. La musique? C'est une véritable passion.

Votre vie semble fort captivante !

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ANDREC KEANE || don't forget who you are 30nagar

@ Cristalline

Anecdote :

Son rêve.

Un immense espace vert se dessinait sous ses yeux, une légère brise de printemps s'engouffrant dans son coup lui provoquait quelques frissons à l'intérieur de son être, le ciel bleu dans le ciel était découvert de tout nuages laissant alors le soleil lui réchauffer ses mains éternellement froide, l'odeur de lavande s'infiltrant dans ses narines, il se sentait libre, sans aucune responsabilité à avoir. Devant lui se dessinait un magnifique paysage remplie de verdure, tandis que derrière lui s'éloignant au fur et à mesure que le vent soufflait sa brise, se trouvait une forêt, noire et sombre, elle n'aspirait aucunement à une invitation quelconque pour entrer à l'intérieur, et pourtant, alors que devant lui cette silhouette lui tendait chaleureusement les mains il fronça les sourcils, son coeur s'emballant de peur, de nouveaux frissons s'emparèrent de son corps mais cette fois, ceux-ci était dût à cette peur constante qu'il avait à l'intérieur de son être.
Cette brise auparavant chaude se transforma bien vite en un vent complètement glacial alors qu'il reculait, s'éloignant de cette femme aux bras ouverts qui n'attendait qu'une seule et unique chose: sa présence. De sa main tremblante, il la passa dans ses cheveux, déchiré entre l'envie de s'en retourner et entrer dans cette forêt que celle de la rejoindre et poursuivre son chemin avec elle.
Dans le temps, tout n'était que lent, assez lent pour qu'il puisse la contempler une dernière fois avant de prendre la plus grande des décisions de sa vie, alors qu'un magnifique paysage rempli de verdure se présentait à lui, il préféra se retourner d'un seul et unique mouvement, sans jamais se retourner, il avança jusqu'à l'entrée de cette forêt froide et mystérieuse, tout comme il l'était son caractère. A jamais il resterait à l'intérieur, il avait abandonné la lumière pour s'en retourner vers les ombres noirs de cette forêt qui serait à présent son unique habitat. Et elle? Qu'allait-elle devenir? Il l'abandonnait à sa triste vie...

La réalité.

Allongé sur un sofa, la pièce était relativement petite et plongée dans une certaine qu'il affectionnait tout particulièrement, une main posée derrière sa tête afin de la maintenir, l'autre tenait entre l'index et le majeur une cigarette qu'il ne tarda pas à amener jusqu'à ses lèvres avant de finir par prendre une longue et profonde inspiration, sentant la fumée envahir ses poumons, sa bouche s'entrouvrit en un « o » tandis que son bras venait à tomber brusquement à quelques centimètres du sol faisant ainsi tomber la cendre sur la moquette elle-même, au même instant, des cercles sortaient de la bouche du jeune homme qui, les yeux fermés ne cessait de faire ce rêve. Toujours le même, alors qu'elle l'appelait, il la laissait, s'en allant vers d'autres horizons, la noirceur de la forêt l'appelant comme à chaque fois, il ne résistait pas longtemps avant de la laisser à son triste sort mais à l'abandonner dans la lumière alors que lui suivait le triste trajet des ombres.
Autour de lui, la pièce était vide, d'un blanc cassé, il n'y avait qu'une coiffeuse beaucoup trop éclairée à son goût, un sofa dans lequel il était allongé depuis une bonne demi-heure, une table basse marquée par les nombreux verres renversés et autres rayures, ainsi qu'une lampe sur pied qu'il avait éteint se faisant ainsi seulement éclairé par les lumières de la coiffeuse. Non loin de lui se trouvait son éternelle guitare, cet instrument qui ne le quittait jamais ou du moins que quelques nuits par mois.

Musicien depuis son plus jeune âge, se fut sa mère, professeur de musique qui lui donna cette fibre musicale, se réfugiant ainsi dedans, on ne peut pas dire qu'Andrec était un enfant des plus ouverts, froid et distant avec les autres, il n'a jamais véritablement eu de grands amis, loin de là, ou du moins, si vous compter les conquêtes comme étant des amies, alors le jeune homme en avait un bon nombre à son actif. Plutôt bagarreur, le jeune homme s'attirait bien plus les ennuis que les amis, mais, bien évidemment, comme à chaque problème, il y avait toujours une raison, chez Andrec se fut l'absence d'un père, en effet, lorsqu'il apprit la grossesse de sa petite amie qui, à l'époque n'avait que dix-huit petites années, il préféra prendre la fuite, l'abandonnant donc à son triste sort, elle s'occupa seule ou du moins, avec l'aide de ses parents, de son fils. Comprenez donc que le jeune homme grandit uniquement dans un univers féminin, son grand-père étant mort alors qu'il n'avait que quelques mois, c'est en compagnie de Nana, comme il l'appelait et de sa mère qu'il grandit.
Sa mère, en parlant d'elle, cette femme donna tout son amour et son fils, malgré les nombreuses histoires dans laquelle il se roula, que ce soit à l'école lorsqu'il fut surpris à poser ses mains sur l'une de ses camarades de classe dans les toilettes ou lorsqu'il rendit presque borgne un de ses « copains » parce qu'il avait osé le bousculer en cours de sport, elle fut toujours présente pour le protéger, pour le défendre, qu'il soit en tord ou non, elle fit de son mieux pour que son fils soit défendu. A sa mort, il y a maintenant trois ans de cela, Andrec ne lâcha pas une larme, se contenant de l'intérieur, il écrivit une bonne dizaine de chanson à son égard pour crier sa peine, montrer aux autres qu'il n'allait pas bien? Même si cela pouvait parfaitement se voir au travers de ses yeux, le jeune homme ne le montrait jamais, très certainement par fierté ou par crainte d'être jugé, on lui reprocha même ce manque de larmes lorsque sa mère se fit enterrer. Mais pleurer, ne pensez pas qu'il ne le fit pas, loin de là, seul, uniquement une fois que personne ne fut autour de lui il déversa un flot de larme, s'enfermant chez lui durant de nombreux jours, il sortir de son sordide appartement les traits tirés, fatigué par les nombreux jours passés à pleurer, lorsqu'il revit le jour se fut uniquement pour se rendre dans un bar et démissionner.

Mais le présent était différent, sa mère n'étant plus présente, il devait se débrouiller seul, revenir lui même à ses besoins, débordant d'imagination, Andrec passa par de nombreux métiers afin de pouvoir subvenir à certains de ses besoins, devenant serveur avant de se faire virer pour avoir été retrouvé dans les toilettes en compagnie d'une cliente, il devint ensuite barmaid ou encore une fois il ne fit pas long feu étant donné qu'il buvait derrière le bar, il en conserva cependant un seul et unique, celui dans laquelle il pouvait mélanger passion et métier: musicien – chanteur. Se représentant sur différentes petites scènes dans les pubs et bars de la région, c'est ainsi qu'il gagnait véritablement sa vie.
Sa main se dirigea de nouveau jusqu'à sa bouche alors que, dans ses yeux, toujours fermés, ne cessaient de faire ce rêve, la mêlant toujours à ses histoires, elle faisait partie intégrante de sa vie mais il ne pouvait lui dire la vérité, il ne pouvait être avec elle de peur de lui faire du mal, elle était pure, innocente et bien trop humaine... il l'avait aimé, longtemps, jusqu'à ce jour... où cette noirceur s'empara de sa vie, où il changea du tout au tout. Crachant de nouveau une fumée grisâtre de sa bouche, il laissait encore une fois retomber son bras lâchement à quelques centimètres du sol lorsque, dans un bruit aussi sec que rapide, la porte vint se heurter contre le mur. « Andrec! Bordel! Qu'est ce que tu fous? » Lâcha alors une voix ô combien roque et cassée par un trop plein de cigarettes. Ouvrant durement ses yeux alors qu'il revenait lentement à la lumière, le jeune homme tourna son visage jusqu'à l'homme présent devant lui, grand, enrobé pour ne pas dire en surcharge pondérale bien prononcée, il arqua son sourcil droit avant de s'asseoir sur le sofa. « Je profitais des derniers instants de tranquillité que m'offrait la pièce dans laquelle tu m'as foutu pour que je me prépare! » D'un ton des plus arrogants du monde, les pieds posés sur le sol, ses coudes venaient de poser sur ses genoux alors qu'il passait une main dans ses cheveux afin de se recoiffer car, ne le cachons pas, s'il y avait bien une chose qu'il ne faisait jamais c'était de se coiffer, ou du moins, se coiffer chez lui relevait simplement d'un passage rapide de main dans les cheveux et croyez moi, c'est toute une préparation que de faire ce geste! Un léger sourire s'affichant sur ses lèvres légèrement charnues, il ne manqua pas d'attirer l'attention de son « patron » le plus fidèle. « T'es complètement stone ou je me trompe? » Grogna-t-il une nouvelle fois contre son petit prodige, un rire s'échappa cette fois de la gorge d'Andrec qui s'empressa de passer de nouveau la cigarette sur ses lèvres avant de prendre une profonde inspiration. « Très cher Patron, c'est ce qu'on appelle, le calme de la star! » Dans un autre rire, le jeune homme se leva enfin du canapé, sa tête ne manquant pas de tourner, s'approcha cependant, certes avec une certaine dureté dans ses pas, de sa guitare qu'il s'empara de sa main libre, cigarette en bouche, il arriva enfin à hauteur de l'homme qui ressemblait bien plus à une brute qu'à autre chose avant de se stopper devant lui. « Je te préviens, c'est la dernière fois que tu te produis ici. »
« Jusqu'à la semaine prochaine ouais. »

Le silence s'installant entre les deux hommes, Andrec le défia du regard, certes sa silhouette frêle ne lui laissait pas vraiment l'avantage face à cet homme et pourtant, il n'avait absolument pas peur de lui. Ses pupilles complètement dilatées, il le regarda avec cette noirceur dans le regard. « Si jamais tu te fais remarquer dans le mauvais sens du terme, le coût de ta représentation tu peux y dire adieu! Espèce de... drogué! » Tendant légèrement son oreille, le jeune homme entendit parfaitement les battements accélérer du coeur de l'homme lui faisant face, son sourire arrogant sur le bord de ses lèvres, il prit de nouveau sa cigarette entre son pouce et son index avant de la jeter dans le cendrier juste à côté de son « patron ».
Enfin, il poursuivit sa route, laissant l'homme l'insulter alors qu'il s'engouffrait dans le couloir sombre qui le mènerait jusqu'à la scène du bar. Certes il n'était pas très long, mais juste assez pour qu'il se remette à penser à son visage, à elle, si belle dans sa robe, elle avait fait de sa vie un véritable bonheur avant qu'il ne change et ne la quitte pour une raison qu'il préféra garder secrète. Ses pieds, l'un devant l'autre, il ne sentit même pas sa présence lorsqu'une main s'empara de son poignet avec une certaine force qu'il fut contraint de s'arrêter. « P*tain, tu peux pas faire... - marquant une pause, il se tourna enfin vers la personne victime de sa colère, son regard, toujours aussi noir, il ne se calma pas pour autant lorsqu'il découvrit son identité – Je t'avais dit que je ne voulais plus te voir! » Lui ordonna-t-il alors qu'il retirait brusquement son poignet de l'emprise de sa main. « Comme tu l'as dit les dizaines d'autres fois et pourtant, je suis toujours là. » Sa voix, sensuelle, presque perverse, ne manqua pas de raisonner dans sa tête comme un appel au viol consentit. « J'ai une représentation. » D'une froideur presque glacial, il se mit à avancer, l'abandonnant elle aussi dans ce couloir, certes son corps la désirait comme jamais, il ne pouvait cependant pas se laisser aller à s'écouter, par respect pour elle. « Je suis dans la salle, si jamais tu veux un extra après ta représentation. » Lui lança-t-elle alors qu'il s'éloignait afin de monter sur scène où certainement beaucoup de personne l'attendait.

Ainsi était la vie d'Andrec, constamment entre deux rives, il avait beau être perdu, le jeune homme essayait pourtant de faire des choix qu'il pensait correct. Ce soir là, il finit par prendre ce fameux extra dans cette pièce bien trop petite à son goût. Ce soir là, il s'abandonna à sa perte comme toujours depuis qu'il était... un LOUP.

Invité

Circonstances de la transformation :

Une chose est sûre, malgré la douleur intense qu'il ressentit à cet instant, le jeune homme se souvient parfaitement du jour qui changea à tout jamais sa vie toute entière. Alors qu'il venait, une fois de plus de se disputer avec elle, celle qu'il avait pourtant aimé depuis qu'il était avec elle, il s'en alla dans cette espèce de coin perdu à la sortie de la ville, à quelques mètres de la route, autour de lui tout n'était que verdure, la Lune éclairant ses pas, comme à chaque fois qu'il était énerve il ne pouvait s'empêcher d'allumer une cigarette alors qu'elle lui avait longuement demandé, voir même, supplié d'arrêter cette mauvaise manie qu'était la cigarette et autres substances peu licites qu'il avait eu l'habitude de prendre avant leur rencontre. Malheureusement, et bien qu'il lui ait promis, il ne pouvait se résilier, la cigarette ainsi que le reste était un moyen pour lui de se libérer lorsque, dans sa vie, plus rien n'avait de sens, lorsque, pensant que tout allait bien au final, les retombées n'étaient que plus dures à encaisser, s'enfermant alors sous sa carapace, il trouvait dans toutes ces drogues un moyen de se libérer l'espace de quelques instants, cette impression que tout allait bien, pendant un instant, un simple et unique instant tout aillait bien, ses problèmes étaient oubliés, sa vie semblait être belle, mais, encore une fois, la réalité faisait surface comme lorsqu'elle le surprit, avachi sur le canapé, le visage blanc comme la neige, la bouche bavante, tremblant comme si le froid avait prit possession de son corps, elle refusait qu'il se détruise.
La cause de leur dispute de cette soirée fut exactement la même chose, de nouveau surpris entrain d'ingurgiter par le nez des substances assez douteuses, elle n'était pas non plus idiote pour croire qu'il aspirait de l'aspirine, cette dispute marqua d'ailleurs très certainement la fin de leur « union ». Ne voulant pas cracher des mots qu'il viendrait regretter par son côté très impulsif, il se contenta de quitter son appartement, allant jusqu'à marcher en dehors de la ville, sur cette route abandonnée qui n'était plus vraiment utilisée des personnes.

La Lune bien présente dans le ciel, la fumée qu'il crachait par sa bouche montait dans le ciel avant de s'évaporer comme si elle n'avait jamais existé. Le silence régnant tout autour de lui, il n'entendait que les battements de son coeur dans ses tempes, du moins, pensait-il être seul. Au loin, il entendit un craquement, puis un autre, l'incitant à se stopper, le jeune homme se tourna vers ces buissons bien trop grand pour n'abriter personne. Les sourcils froncés et sur la défensive, il ne tarda pas à venir prendre la parole « Ca sert à rien de te cacher qui que tu sois. » Presque en se moquant de la « personne » qui pouvait bien s'y cacher, il ne vit même pas cette chose arrivée devant lui. Ni une, ni deux, une chose inconnue sortie du buisson et lui sauta dessus, ses griffes s'enfonçant profondément dans ses épaules pour le maintenir, le poids ô combien lourd de cette bête le fit basculer en arrière alors qu'il essayait de se débattre en vain, ses coups de pieds pourtant donné d'une violence rare ne firent rien contre lui. La douleur s'emparant de ses épaules alors que son propre sang coulait sur cette route abandonnée, celle-ci ne fit que s'accroître lorsqu'il sentit, sur son cou, des crocs s'enfoncer dans sa chair, hurlant de douleur, il donna un dernier coup sur cette bête qui visiblement lâcha un couinement de douleur qui la fit lâcher prise, retirant ses crocs, elle ne manqua pas de lui arracher son bout de peau, malgré la douleur qui s'emparait de son être, Andrec trouva cependant la force de la dégager de son corps alors qu'elle couinait encore et toujours de douleur. Se relevant durement, il posa une main sur son cou, sentant alors ce trou qu'elle venait de lui faire, il appuya encore et toujours, grimaçant de cette douleur avant de finir par, au loin, entendre le bruit d'un moteur, puis, se tournant brusquement il remarqua qu'il n'y avait rien, plus rien excepté son sang, formé en une flaque, il se tourna vers cette voiture qui s'approchait et se fit aussitôt éclairé par les phares qui l'aveuglèrent presque. Ensanglanté, son t-shirt troué, il expliquait avec une terreur dans ses yeux qu'il fut attaqué par un monstre, et que, si jamais cette voiture n'était pas arrivée, il aurait certainement finit en repas pour cette immonde chose. Plus tard, les autorités décrèteront qu'il fut attaqué par un loup sans grande importance, mais ça, il le savait, il n'allait pas en finir...

Quelques nuits plus tard, alors qu'il dormait paisiblement dans sa chambre, sa fenêtre grande ouverte, le vent s'engouffrant dans la pièce froide, allongé sur son lit, son corps en sueur avait marqué sa housse, des sueurs froides pourtant s'emparait de son corps alors que de violents maux de têtes s'emparaient de sa raison. Ses yeux fermés, il entendit cependant qu'on toquait à plusieurs reprises sur sa porte, espérant qu'on le laissa seul, il ne se leva pas mais les coups s'intensifièrent le forçant à se lever de son lit. Tombant d'abord, il rampa presque, se tenant aux murs de son appartement pour ne pas s'effondrer, il sentait que quelque chose n'allait pas, son corps entier lui faisait mal, il transpirait et pourtant, il avait froid, il tremblait et les battements de son coeur ne pouvaient s'empêcher d'augmenter. « Qui est-ce? » Hurla-t-il presque de douleur alors qu'il s'adossait à sa porte prenant de profondes inspirations. « Ouvres-moi et tu verras! » Sa voix, tellement sensuelle et arrogante, sexy et perverse, sûr d'elle et autoritaire, il ne put s'empêcher d'ouvrir sa porte pour la laisser entrer, bien qu'il ne la connaisse absolument pas, il sentit qu'elle pourrait très certainement l'aider, alors que lui, se pliant de douleur ne pouvait s'empêcher d'hurler, elle, pénétrant dans l'appartement, tout comme lui, elle se sentait se changer, la pleine Lune était arrivée et comme chacune de celles-ci, ils se transformaient tous.
« Qu'est ce que... qui es-tu? »
« Ca n'a aucune importance! - Lui dit-elle d'une façon sèche alors qu'elle essayait tant bien que mal de se contrôler. - Je suis ici pour toi, j'ai quelque chose à t'avouer. - fermant ses mains en un poing, elle ferma les yeux avant de finir par le regarder, ses yeux étaient alors devenus noirs, ce qui ne manqua pas d'interpeller le jeune homme qui, grimaçant de douleur fut prit de nouveau tremblements encore plus forts que les précédents – Tu vas changer. » Finit-elle alors par lui dire et, sans un mot, tous deux se transformèrent, pour elle, cela s'agissait presque d'une banalité tandis que lui, la douleur l'avait presque plongé dans un demi-coma alors qu'il devint cette bête immonde.

Sa transformation fut des plus douloureuses, mais il s'en souvient parfaitement. Lors de cette soirée, il découvrit qui elle était, sa « créatrice » cette femme qui lui ressemblait sur de nombreux points. Passant la nuit entière non loin d'une forêt, ils se battirent, lui, en colère, sa nouvelle nature, une nouvelle force s'emparant de lui, elle le domina cependant, allant même jusqu'à... dans le plus grand des secrets, finir par s'unir, certainement pour toujours, ils s'unir, telle sa nouvelle nature, il lui fit l'amour d'une façon les plus violentes qu'ils connurent l'un et l'autre.
Au petit matin, c'est nu, l'un à côté de l'autre qu'ils se retrouvèrent, allongés sur l'herbe, Andrec ne compris pas vraiment ce qu'il se passait mais elle ne tarda pas à lui avouer ce qu'elle avait fait de lui. Depuis cette nuit, ils ne sont plus quittés, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
Comment réagit-il quant à sa nouvelle nature ?

Andrec a toujours été une personne qui n'aimait pas le régulier, aimant ce qui sort de l'ordinaire il eut cependant du mal à se faire à cette nouvelle vie qui s'offrait à lui. Refusant même le monstre qu'il devint, ses premières transformations furent des plus douloureuses, notamment lorsqu'il se réveillait au milieu de nul part en compagnie de cette femme qui l'avait transformé, ayant partager une nouvelle nuit de « passion » comme elle aimait le dire, elle ne pouvait s'empêcher de lui avouer le festin qu'ils avaient fait après leur chasse, chose qu'il n'accepta absolument pas, comment pouvait-il se transformer en une véritable bête sanguinaire, ôter la vie à une personne qui n'avait absolument rien demandé? Il s'en voulut, il en faisait même des cauchemars les nuits où il ne se transformait pas. D'ailleurs, suite à sa nouvelle apparence, le jeune homme mit fin sa relation avec elle, ne voulant pas lui faire de mal, il feinta une tromperie de sa part, ce qui n'était absolument pas faux mais pire encore, il feinta de ne jamais avoir été amoureux d'elle, de ne jamais l'avoir aimé et même qu'elle le dégoutait, en réalité, ce qu'il désirait, c'était qu'elle le déteste, qu'elle ait une haine contre lui, haine qui la contraindrait à vouloir l'oublier à tout jamais mais, il ne voulait simplement pas lui faire du mal.

Sa créatrice quant à elle, au départ ne venait que lorsque les nuits de transformations arrivaient, se pointant chez lui la veille, ils faisaient une nouvelle fois l'amour avant de remettre ça les nuits durant la pleine Lune puis, elle s'en allait, poursuivant sa vie et lui, la sienne, abandonnant même ses études, il commençant à trouver de nombreux petits métiers en dehors mais il ne pouvait s'empêcher de mettre ses ressentis sur du papier, comme toujours. Chantant son malaise aux autres, personnes exceptée cette femme ne pouvait le comprendre. Puis, au fur et à mesure, ses visites s'intensifièrent, allant chez lui même lorsque les nuits de pleine Lune n'avaient pas lieux, elle commença à prendre une place importante dans sa vie, contre son grès, ce qu'il désirait lui c'était de s'enfuir, de rester seul, de n'avoir personne autour de lui, ou du moins, d'avoir du monde, mais aucune accroche des autres. Il était un monstre et il le savait.

Aujourd'hui, il la rejette, ne la supportant plus, son corps ne cesse cependant pas de la désirer lorsqu'elle est présente mais sa tête elle, refuse de céder à la demande, hélas pour lui, son corps et notamment lors des pleines Lune prend un avantage considérant sur sa raison, la bête qui sommeille en lui se réveille alors, le contraignant à faire tout ce dont il a horreur à savoir ôter la vie à un humain afin de se nourrir lui même ou même, être avec elle, ne faire plus qu'une seule et même personne lorsqu'il se donne à elle. Aujourd'hui cela fait deux ans qu'il est devenu un monstre, deux années durant lesquelles il ne l'a pas revu elle ou du moins, de loin, alors qu'elle semble avoir reprit une vie des plus normales, certes il s'en veut de l'avoir laissé mais, pour son bien, il irait jusqu'à se sacrifier...

Invité

[Mais on aimerait vous connaître un peu plus...

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ANDREC KEANE || don't forget who you are 2mez47n

@ Cristalline

Particularités (habitudes, manies, goûts) :

SON CARACTERE:

Andrec a un caractère bien à lui. Froid, rancunier, solitaire, arrogant, bagarreur, on ne peut absolument pas dire que le jeune homme est le type même de l'homme parfait. Loin de là, le nombre de ses qualités est assez bas contrairement au nombre de ses défauts, en effet, bien que sensible et à l'écoute des autres, lorsque le jeune homme essaye d'être amusant, il en devient moqueur, lorsque le jeune homme essaye de donner ce qui pourrait ressembler à un conseil, celui-ci se transforme bien vite en une critique lancée contre son interlocuteur. Peu bavard, on ne peut pas dire qu'il soit un homme des plus sociables, bien au contraire, Andrec refuse toute approche venant des autres, se refermant aussitôt sur lui-même, il refuse ne serait-ce qu'un geste amical venant d'une autre personne pensant obligatoirement que cela s'agit d'une certaine forme de pitié. Quoi qu'il en soit, Andrec n'est très certainement une personne que beaucoup de monde aimerait rencontrer, et pourtant, il cache en lui de profondes blessures qui peuvent parfaitement se lire dans ses yeux qui ne cessent d'afficher cette extrême tristesse continuelle.

LA DROGUE:

Auparavant accro, Andrec ne sait plus exactement comment il a plongé dans cet enfer, si peut-être, à la faculté très certainement, mais celle-ci ne s'est pas arrêtée au même moment où il stoppa ses études, bien au contraire, multipliant les excès en tout genre, il avait pourtant promis de tout stopper mais, lorsqu'un corps est en manque, il ne peut s'empêcher de réclamer et toujours plus, ainsi, son enfer ne fit que continuer, même après la promesse qu'il fit. Aujourd'hui, le jeune homme n'a absolument pas arrêté, bien au contraire, sa consommation a d'autant plus augmenté qu'il ne peut s'empêcher d'en prendre une double dose lorsqu'il reprend sa forme humaine. En revanche, inciter les autres à prendre ce qu'il prend, jamais il ne le fera, lui même le dit, ceci est un véritable enfer dans lequel il ne vaut mieux pas plonger, alors, partager, jamais il ne le fera!

LA MUSIQUE:

Musicien et chanteur, Andrec a toujours voulu vivre de sa passion, l'école? Il n'y allait que par contrainte et pourtant, bien qu'il soit un excellent élève, il restait le plus médiocre, s'endormant en cours, nombreuses furent les fois où il se fit virer. S'enfermant alors dans la musique, c'est avec sa guitare en main qu'il se sentait être véritablement quelqu'un, mélangeant aujourd'hui sa passion à son métier, Andrec se produit sur différentes scènes du village ou des villages aux alentours, non pas par contrainte mais par plaisir. De plus, le jeune homme ne sait pas uniquement jouer d'un seul instrument, en effet, le piano est également passé sous ses doigts ainsi que la batterie qu'il pratiquait dans sa chambre lorsque sa mère décidait de le laisser quelques après-midi seul. Pour le reste, c'est elle qui lui apprit à lire une partition, à faire glisser ses doigts sur les touches d'un piano ou même de gratter quelques airs sur sa guitare. Prodige de la musique? Nan, Andrec n'est qu'un simple amateur avec un certain talent.

LES FEMMES:

Il ne s'en est jamais caché, Andrec a toujours été un homme qui aime la beauté d'une femme. Avant de la rencontrer, nombreuses étaient les petites amies qu'il avait eu, en revanche, une fois qu'il la rencontra, il n'y avait qu'elle a ses yeux, elle et uniquement elle, une année durant, il devint un homme amoureux avant de l'abandonner pour la protéger. Depuis, ses mauvaises habitudes sont revenus, en effet, le jeune homme, pour ne pas repenser à elle et surtout ne voulant pas se plonger dans une nouvelle relation amoureuse qui le détruirait plus qu'autre chose a retrouvé ses anciens démons à savoir les femmes, multipliant les conquêtes d'un soir voir plus, il n'y a chez lui jamais aucun sentiment, cependant, Andrec possède cette force de persuasion qui fait que chaque femme se sent unique lorsqu'elle passe entre ses draps. Que voulez-vous, nous l'avons toujours dit, chasser le naturel, il ne peut s'empêcher de revenir au galop.

LES TATOUAGES:

Choses qu'il aime particulièrement. Malgré qu'il n'en possède pas un nombre bien élevé, le jeune homme ne peut que fondre lorsqu'il voit un tatouage sur le corps de la femme qu'il courtise le temps d'une soirée. Au nombre de trois, le premier de situe à quelques centimètres de son aisselle droite, gravée en écriture celtique, on peut y lire le prénom de sa mère, Arianell. Le second, placé sur son poignet, c'est une date, et plus précisément celle qui le marqua à jamais à savoir, la nuit de sa toute première transformation, signe de renaissance ou au contraire, signe de mort soudaine, la signification reste encore mystérieuse, enfin, le dernier, juste derrière son oreille un simple petit lutin irlandais avec une flûte traversière, petite folie qu'il s'accorda le temps d'une soirée alors qu'il était à la faculté.

LE SPORT:

Bien que son allure frêle laisse à penser qu'il n'a pas dut pratiquer beaucoup de sport dans son enfance, le jeune homme s'est pourtant rattrapé, en effet, le sport fait aujourd'hui partie intégrante de sa vie et notamment les lendemains de ses transformations, une façon pour lui de se défouler et ainsi oublier ce qu'il a put faire. Bien qu'il n'est pas de sport attitré, Andrec en pratique plusieurs, la boxe pour ainsi contrôler son caractère impulsif, l'escalade histoire de se donner quelques frayeurs étant donné son côté casse-cou ou encore l'escrime, avoir une « arme » entre les mains est quelque chose qui l'a toujours passionné, allez savoir pourquoi.

LES ANIMAUX:

Andrec les déteste, il n'en a d'ailleurs jamais eu et n'espère ne pas en avoir pour la simple et unique raison qu'il n'aime pas ça. Un chien? Un chat? Un poisson rouge? Il a essayé d'avoir une plante verte chez lui, malheureusement, celle-ci n'a tenu que quelques semaines à peine, alors un animal, si en plus vous comptez sa toute nouvelle forme, Andrec craint surtout de se réveiller un matin avec, dans son lit, la dépouille d'un animal qui certainement agonisa toute la nuit alors qu'il le dévorait. De même, lorsqu'il est à l'extérieur et qu'un animal le croise, celui-ci ne peut s'empêcher de se mettre sur une espèce de défensive comme-ci, suivant leur sixième sens, ils savaient qu'il était différent des humains, pire encore, qu'une fois en bête, il devenait une créature que vous ne préfèreriez ne pas rencontrer au risque d'y souffler votre dernier souffle de vie.

LE RESTE:

C'est un passionné de lecture ; il cuisine extrêmement bien ; il se passe continuellement une main dans les cheveux ; il s'endort souvent avec la télévision allumée ; de même qu'il ne dort que très peu ; il n'aime pas le café ; quand il conduit, la vitesse est sa meilleure amie ; il aime les jeux d'argent ; de même que le danger ; il boit uniquement en soirée ; mais il n'aime absolument pas les fêtes ou plutôt baisodrôme ; il fait souvent des grimaces lorsqu'il est devant son miroir ; il a conservé une vilaine cicatrise de la peau que sa créatrice lui a arraché ; il le camoufle en une morsure de chien lorsqu'il était petit ; il mange comme pour trois ; il est gaucher ; et pense d'ailleurs que les gauchers changeront la face du monde ; il a quitté le village uniquement pour aller à la faculté qu'il abandonna au bout d'un semestre pour revenir ; Il a déjà eu un piercing au téton gauche mais il l'a retiré après une infection ; il ne peut pas garder un travail plus de trois mois.

Bien ! Et à part ça ?

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ANDREC KEANE || don't forget who you are 28713pz

@ Cristalline

Pseudo

Et oui, c'est encore encore moi =D

Célébrité de l'avatar

Luke Grimes <3

Commentaires ?

J'aime tellement votre fo' que je n'ai pas pu m'empêcher de revenir avec une autre personne =D

**SALLY Ω** Here come complications.

ANDREC KEANE || don't forget who you are 274945

ANDREC KEANE || don't forget who you are 112411

ANDREC KEANE || don't forget who you are 70336

Invité

ANDREC KEANE || don't forget who you are 930366

ANDREC KEANE || don't forget who you are 531880

**SALLY Ω** Here come complications.

Owh

ANDREC KEANE || don't forget who you are 300540

(Je file répondre à ton MP d'ailleurs, le temps me manque, partiels obligent [ça se voit vachement que je suis en période intense de révisions, hein ? J'savais !]).

I love you

Encore plus bienrevenue alors ANDREC KEANE || don't forget who you are 730861