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 LEON • NEW SOUL, NEW HEART

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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMer 27 Jan - 9:12

LEON • NEW SOUL, NEW HEART Fban01
DICTUMS

Déclinez votre identité, étranger...
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Nom, Prénom(s) : Austen, nom de famille cédé par mon père, mon seul parent, aujourd'hui. C'est un nom que je porte avec dédain autant qu'avec fierté. Certainement car celui-ci me rappelle mon grand-père qui avait abusé de moi, alors que je n'avais que neuf ans. Quant à mon prénom, il s'agit de Léonie. Prénom quant à lui cédé par ma grand-mère, et que je trouve certainement trop "vieillot". Ainsi, je préfère que l'on m'appelle simple Leon, m'attribuant ainsi une origine française.
Age : 23 ans.
Lieu de naissance : Las Vegas, Etats-Unis.
Emploi ou occupation : Travaille dans la communication mais est pour le moment arrêtée puisqu'elle était enceinte. Malheureusement, elle a fait une fausse couche mais pour le moment, elle se garde bien de le dire à son patron ...



Mais on aimerait vous connaître un peu plus...
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Particularités (habitudes, manies, goûts) : Citez en au moins huit.

- Elle n'aime pas le chocolat, comme la majorité des gens.
- Elle a été championne internationale de natation, à l'âge de seize ans. Elle a cessé de pratiquer ce sport après un accident en voiture, qui a immobilisé un de ses bras.
- Elle est très sportive et a aussi pratiqué la danse, où elle excellait. Malheureusement, ce sport lui prenait trop de temps et elle a dû arrêter.
- Elle apprécie la lecture et lit en général un livre chaque soir. Elle écrit d'ailleurs son propre roman, qui porte sur son défunt frère.
- Elle se lève chaque jour en pensant à sa famille mais ne veut plus y penser. Dès que l'on aborde le sujet, elle esquive la conversation.
- Elle adore les légumes, au détriment du poisson, et en mange quotidiennement, contrairement aux personnes normalement constituées.
- Elle est d'ores et déjà parue dans une émission en tant qu'invitée. En effet, cet émission portait sur les drames familiaux. En dépit de sa mauvaise communication, Leon a décidé d'y participer et a remporté 500 euros, grâce aux statistiques élevées de l'émission, ce soir-là.
- Elle n'aime pas les animaux.



Bien ! Et à part ça ?
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Pseudo : Giulia, anciennement Jadden Vaughn-Ross.
Célébrité de l'avatar : Jessica Stam.
Commentaires ? Je reviens, je suis sincèrement navrée. Je voulais me trouver, trouver mon style d'écriture et voilà qui est fait, sans aucune prétention ...


Dernière édition par Leon Austen le Mar 16 Fév - 15:16, édité 5 fois
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMer 27 Jan - 9:12

Votre vie semble fort captivante !
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART F09 LEON • NEW SOUL, NEW HEART F11
LEON • NEW SOUL, NEW HEART F16 LEON • NEW SOUL, NEW HEART F21

Circonstances de la transformation :
« leon, je suis vraiment désolé. Je … Pardonne-moi. » Il murmura ces paroles, d’une voix à peine audible. Je dus tendre l’oreille pour l’intercepter et ainsi saisir le sens que prenait la conversation. » « de quoi, Elias ? pourquoi tu m’as fait cette morsure ? bon sang ! ça t’amuse ? qu’est-ce qu’il t’arrive ? » « je ne voulais pas te faire mal, leon, je suis désolé. ecoute-moi, ce n’était pas mon intention de te faire souffrir mais je … « alors c’est ta nouvelle excuse pour ne pas aller plus loin ? je suis navrée moi aussi, elias. »
Je pris ma besace en cuir et partit, faisant claquer mes talons sur le sol de marbre. Mon visage était comme figé mais je savais que mon teint blanc me trahirait. Je détestais me disputer avec Elias car, de toute façon, il arrivait tout le temps à me remettre de son côté. Il avait ce pouvoir de réconcilier les gens, grâce à des câlins ou à des regards de chien battu … Mais cette fois-ci, il ne me suivit pas. Il resta la tête plongée vers le bas, le regard rivé sur les pavés qui constituaient le sol. Des larmes perlaient aux coins de mes yeux. J'étais malheureuse et j'avais mal. Ma morsure me brûlait et il me semblait qu’elle avait encore enflé, depuis la veille. Je tentais de souffler sur celle-ci, de mettre de l’eau froide mais rien. La douleur persistait. Un sentiment de haine m'envahit. Cela n’était jamais arrivé auparavant. La nuit tombait et je me dépêchai de marcher jusqu’à chez moi. Arrivée à mon domicile, Saepse dormait déjà. Elle était étendue sur son lit à baldaquin, lit qu’elle avait gardé depuis son enfance. Je m'assis, quant à moi, sur le fauteuil du salon et allumai la télévision. Mais je ne pouvais pas me calmer. J'avais mal, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Était-ce la nouvelle mode, de mordre sa petite-amie ? Je lançai la télécommande sur le canapé, éteignant ainsi la télévision et montai me coucher. J'espérais vainement que le lendemain, mes idées seraient au clair et que la douleur aurait enfin cessé.

Mais le lendemain matin, alors que Saepse venait me réveiller, je me réveillai avec une haine encore plus profonde. La douleur avait diminué mais j'avais la tête lourde. Mes pieds étaient engourdis et je ne trouvais pas la force de marcher. Je restais finalement au lit deux jours entiers, sans aucune nouvelle de la part d’Elias. Ce n’était qu’un lâche. Il ne me méritait pas. Mais au bout du deuxième jour, je reçus un coup de téléphone de sa part. Sa voix était tremblante et grave.
e l i a s – leon. comment vas-tu ? je ne t’ai plus vu depuis des siècles et je sais que tu m’en veux … il faudrait qu’on se voit. je ne peux pas t’expliquer tout ça au téléphone.
l e o n i e – m’expliquer quoi, au juste, Elias ? que tu m’as fait atrocement souffrir depuis trois jours ? les raisons pour lesquelles tu m’as mordue ?
e l i a s – en partie, oui. mais j’ai d’autres choses à te faire découvrir et crois-moi, tu ne seras pas déçue.


Comment réagit-il quant à sa nouvelle nature ?
Je pris alors mon manteau et partis en direction de la forêt. C’était Elias qui m’avait conduite jusque là. Il souhaitait me faire découvrir quelque chose. Quelque chose d’extraordinaire, selon lui. Je ne me doutais pas de ce qu’il allait arriver. Mon bras, invalide par la morsure de mon petit-ami, oscillait sous le poids de mon épaule. J’arrivai à l’entrée des bois. Les arbres ombrageaient toute la zone forestière et je dus me faire violence pour ne pas rebrousser chemin. Non pas que j’eus peur de l’obscurité ou quelque chose de ce type-là mais je n’ai jamais apprécié les endroits rarement visités, sombres et surtout je n’ai jamais apprécié le ton que prenait Elias quand il m’annonça cette nouvelle. Allait-il lui poser un lapin pour me faire souffrir davantage ? Que signifiait tout cela ? Je n’en savais rien. J’arrivai devant un tronc d’arbre où je reconnus sa silhouette. Il m’attendait, debout, pieds et torse nus. Je vins jusqu’à lui et le fixa pendant un long moment. « Je suis en retard ? » « Non, pile à l’heure. Suis-moi. Tu ne seras pas déçue. » Il avait prononcé ce mot avec un sourire aguicheur, comme s’il voulût m’exciter davantage par cette découverte apparente. « Elias, où m’emmènes-tu ? Tu devais tout m’expliquer. Tu devais me dire ce qu’il en est de cette morsure. Tu as de sacrés dents … Je veux dire, j’ai toujours mal et cela fait déjà une semaine … Si tu savais comme j’aimerai remonter le temps. Mais tu sembles ne pas m’écouter. Alors, je vais continuer à parler seule, comme si ma vie était ratée. C’est peut-être de là que vient le problème. J’ai raté mon existence, c’est ça ? Et tu es envoyée pour me balancer d’un rocher pour que je ressuscite et que … » « leon. Tais-toi, je t’en prie. » Je me tus. Que dire face à une telle réplique ? On se serait crus dans un téléfilm à l’eau de rose. Je pris mon mal en patience et m’exécutai. Je suivais chacun de ses pas, empruntais les mêmes chemins que lui, posais mes pieds au même endroit dont il avait posé les siens. J’étais obéissante, malgré mon fort caractère. Et je lui faisais confiance. Je n’avais pas peur. Avoir peur de quoi au juste ? Il semblait connaître son chemin par cœur, tandis que je n’avais jamais mis les pieds dans les bois. J’étais bien trop effrayée et les dernières rumeurs confirmaient ma peur. Nous arrivions à une intersection entre deux chemins. A droite un ravin sur lequel des troncs d’arbre avaient été coupés et à gauche un sentier dont je ne remarquai pas tout de suite l’existence. Derrière, une dizaine de personnes étaient présentes. Elles avaient toutes une expression figée, impassible. Ce que je remarquais également chez Elias. Je lui adressai un regard interrogateur. « C’est gentil que tu aies voulu me faire rencontrer ta famille, Elias mais tu peux m’expliquer la raison pour laquelle tu m’as mordu … » « Elias. Que nous as-tu ramené ? Et qu’est-ce que ce bandage autour de son bras ? Est-elle notre goûter de quatre heures ? » « Ou bien va-t-elle être des nôtres, à présent ? » « leon, leon, c’est moi, Evsee. Qu’est-ce que tu fais là ? Elias, que lui as-tu fait ? » J’observais chacun des interlocuteurs. Je me tournais vers celle-ci lorsqu’Evsee prit la parole. Je lui sautai dans les bras, ignorant le regard que me portait chacune des personnes réunies ici-même. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien, comme à mon habitude. « Calmez-vous. Jadden est l’une des nôtres, à présent. C’est un loup-garou et ce soir, dès la pleine lune, elle sera transformée et elle nous rejoindra dans les bois. » Je sentis ma tête osciller vers le bas. Ma vue se troubla. Je hurlai. Je n’étais plus moi-même. Que signifiait tout cela ? Ce devait être un rêve, un cauchemar. Ce n’était pas la réalité, non. C’était impossible. Je ne voyais plus rien, hormis du noir. J’étais sans doute évanouie. Je perdis connaissance. Ce ne pouvait pas être vrai, c’était un rêve, seulement un rêve …



Dernière édition par Leon Austen le Jeu 28 Jan - 23:04, édité 9 fois
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMer 27 Jan - 9:12

Anecdote :
« Fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve. Que le ciel azuré ne vire au mauve. Penser ou passer à autre chose. Vaudrait mieux. » Gainsbourg.

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DICTUMS


C’est comme un trou noir. Le noir, ce n’est absolument rien. Espace vide, par définition. Ma tête n’est qu’un espace vide, bandé d’un pansement, empêchant mes neurones de s’enfuir. Un espace qui me fait peur, comme il fait peur à quiconque ose s’en approcher. Je le vois, tel un vaillant chevalier, arborant cette moue intempestive, enfourchant son cheval, sans l’aide de ses mains grasses. Je le vois, basculant sur le flanc de son étalon. Le meilleur canasson de son espèce. Je le vois, sa tête lourde, oscillant de part et d’autre la selle ; ses pieds tenant fermement les étriers. Il combat, armé de son épée. La lame transperce ses côtes, jusqu’à ce qu’un liquide rougeâtre coule de ses entrailles. Mes prunelles sombres se dilatent, mes paupières s’ouvrent distinctement. Mon corps vacille encore, sous le poids du rêve. Ce n’était qu’un rêve, un mirage m’amenant au délire. Je n’étais que femme faible, cédant aux songes éphémères. Ma voix n’est que murmure face à de telles illusions. Chimère s’empare de mon corps, m’emportant sans l’ombre d’un soupçon. Je suis bien réveillée et, pourtant, je ne cesse de penser à cette utopie peu singulière. « leon, tout va bien ? je t’ai entendue crier et … oh, leon. » Il entre dans la pièce, poussant un long soupir à la vue de mon corps, respirant à peine. Mon torse, bombé, semble à cours d’oxygène. Mon souffle, chaud, est saccadé. Même ma respiration ne paraît pas normale. Mon corps est tendu, sur les pavés de carrelage, glacés, qui constituent le sol de cette chambre. Il s’approche de moi, son regard suppliant. Ses lèvres, entrouvertes, n’osent prononcer un seul mot. Il me regarde, simplement, tentant de garder une bonne image de moi-même. « as-tu pris tes médicaments, leon ? tu m’avais promis que tes crises s’arrêteraient. tu es malade, leon, et tu ne respectes pas tes promesses. tu tiens à moi, n’est-ce pas ? je le sais. alors, prends tes médicaments. fais-le au moins pour moi. » Je hoche la tête, comme hésitante. Mon corps, brûlant, grelotte. Ironie du sort. Il ôte sa chemise et me l’enfile, comme on apprend à un enfant à s’habiller. Pauvre petit agneau effrayé. Il dévoile alors son torse, sans défaut. Sa peau est sans pigment, hâlée, en plein hiver. Son visage semble triste, ses traits fermes mais au fond, il souffre autant que je souffre. « j’aimerais sincèrement ne pas te faire souffrir, elias. mais je vais mourir et tu souffriras dans tous les cas. alors, le meilleur moyen pour éloigner toute douleur … c’est que tu t’en ailles. pars, maintenant. va t’en. dégage, je te dis ! » J’éclate en sanglots. J’aurais tant voulu éviter cela, à moi, à lui, à notre couple. Mais il n’y a nulle autre option. Il me regarde durant quelques instants. Son regard est un véritable supplice pour moi. Ses pupilles me fixent et je ne perçois plus la lueur de malice qui résidait autrefois. A présent, un élan de tristesse s’est emparé de lui. Il s’exécute, omettant de reprendre sa chemise. Je la serre contre ma poitrine. L’effluve d’un parfum, doux, me chatouille gentiment le nez, tandis que, allongée sur le sol, je pleure toutes les larmes de mon corps. Il avait été assez sot pour m’obéir. Pour me quitter. Il s’était plié à mes ordres, sans le moindre mot. Et la douleur, au creux de mon estomac, ne faisait que croître.

[...]

Un tourbillon d’eau sous mes pieds. Je me perds, agonisant sous les flots. Les bateaux semblent naviguer au-dessus de mon corps, sous le battant de mes veines, sous ma peau sèche, mouillée par cette bourrasque d’eau. L’élément liquide pétille sur mon visage. Mes yeux sont embués de larmes. Mais non, ce ne sont pas mes larmes. Ce sont ces vagues, qui m’entraînent au rythme de leurs allers et venues. Elles m’entraînent comme un enfant, ne sachant pas encore nager. Et moi, de mon corps frêle et vulnérable, je tente de résister, vainement. Les bulles pétillantes, le sel parviennent jusqu’à mes prunelles noircies par l’alizé matinal. Le ciel, pourpre, est couvert de nuages. Mais cette nébulosité se confond avec l’azur, de sa tenue innocente. Mes cheveux blond vanillé sont humectés de sel et de cette odeur marine. Je ne parviens pas à rebrousser chemin. Je commence à perdre tout espoir, mais un bruit. Un seul qui ne se résume qu’à une discrète cacophonie. Un cri, un rire, des pleurs. Je ne saurais distinguer ce clapotis sur les vagues, se rapprochant peu à peu. Mes pieds sont enfouis sous le sable dupé et brun. Je tente d’aligner deux ou trois pas mais rien n’y fait. Ils sont comme obstrués dans cette terre marine. « leon, que fais-tu ici ? attends-moi, j’arrive. » Je me retourne vivement. Derrière moi, une silhouette, masculine, de ce que j’en vois. Ses cheveux sont mi-longs, de couleur claire, et son visage est tel celui d’une poupée. Ses traits sont obscures et à la fois allègres. Il me tend une main et je distingue désormais mon jeune frère. Il me jette un regard noir de solitude, et de peur. Il a peur pour moi, et je le sais. « si je n’avais pas été là, tu serais sûrement restée toute la journée, et tu te serais noyée avec cette force des vagues. tu es folle de venir ici ou quoi ? tu n’as pas assez de force pour sortir de la mer. prends ma main et suis-moi. » Il me tend sa paume droite, que je saisis avec détermination. Il sourit. Je fais de même, et je le suis de mon pas maladroit et gauche. Il jette un dernier regard derrière nous, avant de s’arrêter, les pieds enfin hors de l’eau. « écoute, rejoins la maison de campagne. je dois aller voir quelque chose. si je ne suis pas revenu d’ici dix minutes, appelle la police. » Je hoche la tête, sans une once d’inquiétude. Mon frère, bien qu’il soit plus jeune que moi, était un homme fort robuste et mature pour son âge. Il m’étonnait bien des fois, tant par sa force que par son courage. Je n’avais jamais douté de lui et ce ne fut pas aujourd’hui que ça commencerait. Je lui tendis un sourire reconnaissant et regagnai la rive gauche. Celle-ci était constituée d’un petit trottoir de goudron, sur lequel roulaient les bicyclettes à peine réparées, où de jeunes amoureux s’enlaçaient avec amour. Je la suivis jusqu’à arriver à la maison. C’était une petite cabane en bois, entourée de persiennes. Le jardin était de taille imposante et la végétation semblait recouvrir l’intégralité du terrain. A l’intérieur, sa petite taille paraissait masquée par une décoration très antique, composée de vieux meubles redécorés et à la fois de portraits modernes, installés ici et là. Il y avait un petit escalier, où les marches, grinçantes, menaient jusqu’en haut. C’étaient les chambres. Il en existait trois. La première, très simpliste était la mienne. Les murs, nus, ne contenaient que des photographies de mode, arrachées récemment de magazines, tandis que le sol était recouvert d’une épaisse moquette, d’où les poils sourcilleux venaient chatouiller les chevilles. Les autres pièces étaient bien plus complètes et appartenaient à nos parents et à mon jeune frère. Je passai la porte d’entrée, la claquant derrière moi. Le silence était présent dans cette vieille maison. Je n’avais jamais ressenti une quelconque frayeur à l’idée de me savoir seule dans une maison aussi mystérieuse. Ma famille et moi y passions chacun de nos étés et je commençais à être habituée à ces silences interminables. Les minutes défilaient, sans que je n’eusse aucune nouvelle de Burke, mon frère. Je sortis rapidement de la maison, remarquant au passage que les dix minutes venaient de se terminer, et me diriger à vive allure vers la mer. Aucun homme à l’horizon. Je peinais à ouvrir les yeux, sous ce soleil du matin, encore aveuglant. « burke, buuurke. réponds, ou j’appelle la police ! » Après mille et un hurlements, je finis par appeler la police, qui vint aussitôt. Et c’est depuis ce jour que je suis fille unique. On en convint finalement à un suicide mais moi, je n'y ai jamais cru.

[...]

Les pavés de carrelage tremblaient sous mes pieds. C’était comme un séisme, d’une échelle tellement importante, que je crus perdre connaissance. Je ne distinguais plus les rayures du carrelage abîmé, uniquement fait d’argile et de terre brune. Il me semblait que j’aurais dû m’écrouler sur le sol, face à un tel vertige mais, d’une raison que j’ignorais réellement, je tenais à-même le sol, comme si mes jambes étaient d’acier, comme si celles-ci étaient figées, pétrifiées. Je sentais mon sang se glacer de part et d’autre de mon cerveau, tandis que ma peau paraissait bleutée. J’entendais le cri des enfants, pleurant leur mère, les rires des adolescents, et le chant des oiseaux. Sans doute fût-il des rossignols, puisque ceux-ci ne chantent que la nuit. Le ciel était maussade et brumeux. Il virait plus vers le gris que vers le noir, malgré la pleine lune qui éclairait une partie du parc. J’avais vingt ans, à cette époque-là et je venais de découvrir mon premier chagrin d’amour. Réellement, le premier avait été celui avec mon amour de toujours. Mais on apprend à oublier, quoi qu’il advienne. Alors, en tant que bel enfant, j’apprenais moi aussi à oublier ma mélancolie, à ravaler ce sentiment d’humilité et à digérer ces histoires sulfureuses. Je n’étais pas du type à aimer me faire du mal. Le fait même d’avoir autant souffert me donnait la chair de poule, sans compter le fait que le froid me gagnait peu à peu.
Je traversai le parc, à pas feutrés, tandis que les cris des enfants disparaissaient également. La quiétude, quelque peu inquiétante, prenait place. La sobriété des lieux m’effrayait légèrement mais je tentai de franchir ces chemins de terre, le plus rapidement possible. Parfois, je repensais à la mort de mon frère. Et je m’en voulais. Je m’en voulais d’avoir accepté, de l’avoir vu disparaître, sous la mer. Mais bien vite, cette idée s’échappait de mon esprit. Je me répétais que ce n’était pas de ma faute. Ce n’était pas de ma faute s’il avait, d’une quelconque manière, décidé de mettre fin à ses jours, sous le regard de son aînée. Aînée peu scrupuleuse mais aussi peu attentive que j’étais. underco.



Dernière édition par Leon Austen le Jeu 28 Jan - 23:05, édité 1 fois
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMer 27 Jan - 9:27

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MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMer 27 Jan - 13:22

Waaaah cette fiche à rallonge que tu vas faire mon dieu LEON • NEW SOUL, NEW HEART 274945
Re-bienvenue alors, Jessiica :luuv: I love you
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MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMer 27 Jan - 16:13

RE. LEON • NEW SOUL, NEW HEART 930366 I love you
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMer 27 Jan - 16:15

Merci beaucoup à toutes les deux. A vrai dire, j'ai déjà pas mal commencé ma fiche, durant mon absence, dans l'espoir d'un nouveau personnage et ce matin, je me suis décidée à me recréer un personnage, si je puis dire. Puis Jessica m'inspire tellement. Les idées fusent dans ma tête. I love you
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeJeu 28 Jan - 15:05

    Oh! LEON • NEW SOUL, NEW HEART 930366
    Re LEON • NEW SOUL, NEW HEART 993576
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MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeJeu 28 Jan - 21:27

Merci. I love you
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeDim 31 Jan - 15:41

Je passe juste une annonce. Cette semaine, je suis en stage en entreprise et je dois donc subir les horaires d'une entreprise. Cela induit donc que je n'aurai pas réellement le temps de continuer ma fiche. Ensuite, il y a aura la rédaction de mon rapport de stage donc ne vous affolez pas : je ne vous quitte pas et pourrait-on m'accorder un délai supplémentaire car je ne veux pas bâcler cette fiche, s'il vous plaît ? I love you
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Bliss V. Grimsson
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MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeDim 31 Jan - 22:52

Pas de soucis.
On t'attend et bon courage. I love you
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeLun 15 Fév - 22:53

Je te laisse encore quelques jours pour terminer. Wink
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeMar 16 Fév - 12:29

Elle sera terminée vendredi soir, sans problème, si c'est possible. I love you
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeJeu 18 Fév - 20:11

ma fiche est terminée. j'espère que c'est à la hauteur. Rolling Eyes
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitimeJeu 18 Fév - 20:47

C'est très bien, validée. Wink
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LEON • NEW SOUL, NEW HEART Vide
MessageSujet: Re: LEON • NEW SOUL, NEW HEART   LEON • NEW SOUL, NEW HEART Icon_minitime

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