| Sujet: HOPE REMAINS •• r.mcdams ; free Sam 13 Fév - 22:02 | |
| All this time spent in vain, wasted years, wasted gain. All is lost, hope remains, and this war's not over. NOM, PRÉNOM • A vous de voir. Pour les besoins du scénario, je l'appellerai X (Eleazar ne connaît pas son prénom lui-même, donc...). Tant que c'est beau et original, je ne suis pas difficile. AGE • La trentaine. Ils se sont rencontrés lorsque la jeune fille avait seize ans et résidait dans une église, accueillie par les religieux après avoir été abandonnée par sa mère aux portes de l'église.RANG • La jeune femme est humaine, mais elle est au courant de l'existence des loups-garous. Curieusement, elle n'en est pas effrayée. Un brin naïve peut-être, elle pense que ce sont des êtres en souffrance, qui ont besoin d'aide et de soutien et qu'il y a toujours une part d'humanité dans chacun d'entre eux...PERSONNALITÉ • Réservée ; Prudente ; Introvertie ; Sensible ; Émotive ; Discrète ; Douce ; Attentionnée ; Souriante ; Mélancolique ; Compréhensive ; A l'écoute ; Sincère ; Jalouse ; Facilement distraite ; Têtue ; Exigeante ; Généreuse ; Pudique ; Bien éduquée.RELATION • Peu après avoir été transformé, il y a plus de quatorze ans maintenant, Eleazar s'est réveillé dans une église, aux côtés d'une jeune fille qui chercha vainement de le convaincre qu'il avait besoin d'aide. Étant encore un jeune loup, il trouva cependant la force de se contrôler et la laissa en vie. Lorsqu'il partit, il ne connaissait même pas son prénom ; celle qui se trouvait auprès de lui à son réveil, après une dure nuit dont il se souvenait à peine. Celle qui paraissait si attentionnée et douce, désireuse de l'aider à retrouver le droit chemin. Il se souvient toujours de son parfum, de son odeur si particulière qu'il n'a jamais oublié, même après toutes ces années. Revenu depuis peu à Beddgelert, il sait que la mystérieuse inconnue est toujours ici. Et il a bien l'intention de la retrouver. Car une force étrange le pousse vers elle. Comme un besoin vital de la revoir, de la sentir près de lui à nouveau. Il sait que depuis son départ, des choses ont changé. Elle a quitté l'église, a recommencé sa vie à zéro, loin de ces quatre murs qui ont fini par l'étouffer.- Spoiler:
Une odeur nauséabonde me chatouille le nez. Elle est tellement forte et désagréable, que je me mets à tousser. Je tente d'ouvrir les yeux, de voir, de comprendre. Mais la lumière est aveuglante et je plisse les paupières, me protégeant le visage avec mes mains. Je réalise alors qu'elles sont couvertes de sang et les bribes de ma nuit me reviennent. Un parc, la nuit, une silhouette, des cris affolés. Le goût de sang dans ma bouche. Je me retourne vivement sur le flanc, à la fois tourmenté par cette amnésie soudaine et dégoûté par les sensations qui me submergent et quelques images qui défilent dans ma tête. Je me rends compte qu'une jeune femme est assise à mes côtés, sur le lit où je suis allongé et qu'elle tient dans ses mains un chiffon. Le chiffon qui dégage cette fameuse odeur si répugnante - l'ammoniaque diluée, cette chose dont on se sert généralement pour "réveiller" une personne inconsciente. « Est-ce que ça va ? » me demande la fille, m'observant d'un air anxieux. Je suis pourtant sûr de ne pas avoir l'air de quelqu'un qui se sent parfaitement bien. Avec un grognement douloureux, j'essaie de m'asseoir sur le lit. Les forces me manquent ; je m'écroule lamentablement, tremblant de fatigue. Je suis faible. Je déteste ça. « Qu'est-ce que... où suis-je ? » je prends enfin la parole, regardant avec une certaine nervosité les murs d'un doré pâle, sur lesquels sont accrochées des croix et des images représentant les saints. Je n'aime pas cet endroit. J'ai l'impression qu'il me rend encore plus malade que je ne le suis déjà. « En sécurité. A l'église. » me répond-elle avec un sourire rassurant, mais je ne me sens pas apaisé. Je sais qu'elle n'est pas sincère. Je le sens ; la peur, le doute, les émotions contradictoires qui se reflètent dans ses grands yeux. J'ai envie de partir. De quitter ce lieu le plus vite possible. « Père Julian vous a retrouvé ce matin, pas loin d'ici. Vous aviez l'air souffrant... » poursuit-elle et je devine déjà pourquoi elle a l'air si soucieuse et fronce les sourcils. « Je n'ai vu aucune blessure. Des cicatrices, mais aucune plaie, alors que vous étiez couverts de sang. » « Et...? » rétorque-je, lui lançant un regard significatif. « N'avez vous donc pas peur ? Ne vous sentez-vous pas coupable de m'avoir amené dans la maison du Seigneur ? » pour toute réponse, elle m'adresse un regard empli d'une telle tristesse, que je m'en sens retourné. Je ne sais pas encore si je la déteste ou si j'ai pitié d'elle. Elle est jeune, fort jolie, mais le désespoir de son regard et sa fragilité la rendent irritante. « J'ai déjà connu des personnes comme vous. De pauvres gens qui étaient dans le même état. Vous avez besoin d'aide... Ne la refusez pas. » je ricane. Croit-elle vraiment aux stupidités qu'elle est en train de raconter ? Je pourrais la dévorer ici-même. Lentement, je finis par m'asseoir sur le lit, me rapprochant ainsi inévitablement d'elle. Je la sens se raidir, dérangée par ma proximité. Fermant un instant les yeux, je respire son parfum. La vanille, un mélange d'innocence et de pudeur ; j'ai envie de rire à gorge déployée, lui reprochant cette vie sans intérêt. Même si je la tuais, ce ne serait pas une grande perte. Son existence m'a l'air bien misérable. Mais les saints me fixent d'un air presque accusateur et les murs de cette église me perturbent. « Vous vous trompez. Je n'ai pas besoin d'aide. Merci quand même de m'avoir hébergé dans ce lieu "sûr", cette nuit... » lance-je avec sarcasme, avant d'éclater de rire. Les forces me reviennent. Je ressens enfin cette énergie qui coule dans mes veines. Je suis fort. Je suis capable de tout. Elle cligne des yeux, abasourdie, effrayée. Me prend-elle sans doute pour un fou. Du revers de ma main, je caresse sa joue. « Quel gâchis. » je marmonne sous mon nez, me perdant dans la contemplation de son visage encore un brin enfantin. Sa respiration s'accélère et je souris davantage. Mais je ne la tue pas. Je n'en éprouve ni l'envie, ni le besoin. D'un bond gracieux, je me lève du lit et disparais aussitôt à l'extérieur, passant par la fenêtre ouverte. C'est comme si j'étais né à nouveau. Je suis débordant d'énergie et j'ai un désir soudain d'explorer d'autres horizons. De quitter le pays. Plus rien ne me retient. Plus rien ne m'effraie. Je suis un jeune loup-garou que rien ne peut arrêter... Enfin, sauf peut-être quelques affaires que je dois encore régler ici. AVATAR • Rachel McAdams serait parfaite. Possibilité de négocier.
Dernière édition par Eleazar L. Graham le Lun 8 Mar - 20:06, édité 3 fois |
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