© ranoutofcreativ & misery angel

Le parc. Un endroit où je venais souvent. C'est calme, personne pour venir me gonfler. Juste la musique dans les oreilles et pouvoir observer. C'est ça le calme et le bonheur pour moi. Bref, j'avais passé une journée banale. Enfin une journée comme les autres quoi. Je me suis réveillé j'ai mangé pour deux, je suis sorti dehors et je suis venue au parc. Quel aventure. Mais de toute façon, je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre dans cette petite ville on n'a pas grand chose à faire. Puis quand on est un loup-garou on évite toutes les choses susceptibles de nous énerver. Sinon on finit rapidement en colère et par bouffer quelqu'un. Ce qui ai fort dommage avec les psychopathes de villageois qui vivent dans le coin. Puis maintenant que mon cousin était comme moi. Il allait falloir que je le surveille et que je me surveille moi-même. Je ne suis pas dans la merde moi tiens. Encore heureux, moi j'ai le réflexe d'aller dans la forêt les soirs de pleine lune. Puis c'est vrai qu'il y a aussi l'autre malade qui veut me tuer parce que ô grand dieu il m'a vu une fois avec Cléophyle et il a peur que je lui fasse du mal. Comme si je n'avais que ça à faire moi tiens. Aller faire du mal à Cléo alors qu'elle est naïve comme une enfant et elle mérite mieux que quelqu'un lui fasse du mal. Vraiment mieux. Et puis elle me fait beaucoup trop penser à Kahlan pour que je lui fasse quoique ce soit de méchant. Mais l'autre abruti il ne sait rien de moi. Alors ouais, je n'aime pas les chasseurs peut-être que si je suis vraiment désagréable avec lui c'est parce que sa seule envie c'est de me foutre une balle en argent dans le cœur. Mais de toute façon c'est bien connu les loups-garous c'est des méchants, ils tuent tous des gens tous les soirs de pleine lune. Quel foutage de gueule, non vraiment. Je pris une cigarette et je l'allumais. Je fumai en fixant un arbre. Il est vrai qu'en y réfléchissant, je pourrais lui faire du mal, c'est dans mon caractère et dans ma nature. Je pourrais la briser en moins de deux, mais elle avait assez peur de moi comme ça. Pas la peine d'en rajouter une couche. Puis de toute façon, je n'en avais ni l'envie, ni le besoin et je trouvais que ça n'avait pas d'intérêt. Peut-être qu'un jour mon avis sur ce sujet changera. Mais ce n'est pas encore le cas alors je ne vois pas pourquoi je devrais faire ce que les gens pensent qu'un « loup-garou » ferait. Bref, je savais que même si jamais je ne me l'avouerai j'avais quelque chose en moi qui faisait que j'avais envie d'être avec elle. De lui parler, de la voir rire, de voir son air naïf sur son visage. J'aimais tous les petits défauts qu'elle pouvait avoir parce que c'était ça qui faisait son charme. Même si elle ne s'en rendait pas compte. Elle ne comprend pas en quoi elle est différente des autres personnes. La différence c'est qu'elle en gros elle croit encore au compte de fées et au monde des Bisounours. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Cela n'est pas vraiment le cas sur la Terre où nous vivons. C'est plutôt tout le contraire. Mais elle n'a pas l'air de comprendre cela malheureusement. Je suis persuadée pourtant que beaucoup de gens ont du lui faire du mal en abusant de sa naïveté si visible. Et pourtant elle croit encore au monde qu'elle imagine comme-ci elle leur pardonnait. Je ne comprendrais surement jamais comme elle fait, tant de force en une seule personne sans que celle-ci s'en rende compte... Les gens étaient tous pareilles. Il y avait les solitaires ceux qui venaient comme moi dans ce parc pour ne rien faire sinon ruminer leurs pensées sombres. Les gens qui étaient amoureux et qui se tenaient la main comme des enfants. Et les autres ceux qui étaient plus dur à cerner. Moi j'étais sur mon banc entrain de fumer et d'observer. Chose que je faisais le plus souvent possible. J'attendais. Je savais qu'elle viendrait. Elle vient souvent dans ce parc. J'avais raison. Je l'aperçus. Elle marchait en souriant. Elle souriait tout le temps. Je l'a fixais. Elle était belle, ah ça ouais. Mais elle ne s'en rendait même pas compte. Elle me vit. Je voyais dans ce regard qu'elle était désespéré ou quelque chose du genre. Je savais qu'au plus profond d'elle je l'énervais, mais à vrai dire... Je m'en fichais.