Déclinez votre identité, étranger...

Nom, Prénoms : Simcoe, Deirdre Abbigail.
Age : Vingt-trois ans.
Lieu de naissance : Beddgelert, Pays de Galle, UK.
Emploi ou occupation : Libraire en centre ville, spécialisée en Légende et Mythes de Grande Bretagne et en Cuisine traditionnelle.

Votre vie semble fort captivante !

Anecdote :

Au loin, sur les courbes de l'horizon verdoyant, le soleil déclinait d'une rapidité déconcertante, signe d'un hiver grandissant. Drapé d'un long manteau noir, Deirdre tenait serré contre sa poitrine un énorme livre en cuir brun relié de filets doré. Obligée de traverser la ville pour rejoindre la poste, elle avait du attendre toute l'après midi que les démarches soient toutes complètes pour récupérer un livre qu'elle avait commandé il y a cinq mois de cela. Un bonnet de laine légèrement irritant enfoncé sur son crâne, elle accéléra le pas pour regagner en haut de la butte sa petite maisonnée, s'imaginant déjà s'allonger devant un feu de bois et préparer un thé de feuilles noires au sirop de fraise. Le bruit sourd de ses bottes frappant avec rapidité le bitume de la route devenait de plus en plus inquiétant : Deirdre étant déjà de nature peureuse, devenait de plus en plus paranoïaque, surtout depuis l'étrange vague de crimes qui secouait la ville. Des morts suspectes, il y en avait toujours eu à Beddgelert, mais autant jamais. Les parents de Deirdre avaient été tué trop tôt, et la jeune fille n'avait jamais pu se dissimuler derrière son père pour la réconforter. Seule sa grand mère avait toujours su s'y prendre en restant avec elle, la serrant fort dans ses bras jusqu'à ce que la peur s'en aille. Mais à présent qu'elle aussi était partie, Deirdre se retrouvait seule avec la pire alliée de la peur : l'imagination. Tous les scénarios possibles et inimaginables sur des hypothétiques tueurs qui surgiraient dans l'ombre pour la tuer l'empêchait de dormir ou même de sortir trop tôt ou trop tard de chez elle.

Arrivée enfin en haut de la butte, elle poussa un soupire de soulagement apercevant au loin la petite lampe qu'elle avait laissé allumer dans le salon au bord de la grande baie vitrée. Laisser la lumière allumée chez soi était autant dissuasif que réconfortant, surtout quand on rentrait tard. Le soleil avait à présent totalement disparu, et les lumières de la ville s'étaient allumées d'un coup, comme les flash crépitant des vieux appareils photos. Deirdre poussa la petite porte de la cour et vérifia d'un revers de main que la porte de la maison était bien fermée : après le constat, elle fit le tour et se dirigea vers la porte de derrière. Arrivant enfin devant le clapier de ses lapins, elle se figea soudain en remarquant qu'il était vide ; elle redressa son visage, inspecta son jardin d'un regard. Elle ne les avait pourtant pas fait rentré avant de partir. La terre avait été grattée, et retournée mais aucune trace de pas : ils avaient du se sauver. Ca leur arrivait, de plus en plus souvent, comme si une présence leurs faisait tellement peur qu'ils déterraient ventre à terre pour se réfugier dans un trou plus loin dans les champs. Ils revenaient le lendemain et s'amusait à déterrer les salades du potager.

Elle lâcha un soupire tout en jetant un regard plein d'espoir sur l'horizon. Faites qu'il ne leur arrive rien. Elle entra la clé dans la serrure et pénétra dans la maison rapidement. Regagnant le salon, elle ôta son long manteau, et déposa avec précaution son livre sur la table basse qui se trouvait non loin de la cheminée encore légèrement crépitante de ce midi. Tout en enlevant avec le plus grand soin son bonnet et son écharpe, elle tenta de raviver la flamme. Soudain, tandis qu'elle était affairée à remuer les monceaux de bois, un bruit venant de la cuisine la fit sursauter. Elle bondit sur ses pieds, puis se figea. La respiration coupée, le corps tremblant, Deirdre se voyait déjà cambriolée et assassinée. Lentement, elle attrapa le tison en métal près de la cheminée et s'avança vers la cuisine tout en retenant sa respiration. Les bruits s'intensifièrent, il en eut plusieurs, et elle crut entendre un juron marmonné.

« Oh mon dieu ce n'est que toi, tu m'as fait peur ! » lâcha-t-elle en poussant un immense soupir de soulagement.
Lui tournant le dos, elle reconnut pourtant son ami qui semblait extrêmement occupé, si bien qu'il ne lui répondit pas immédiatement. Elle posa le tison dans l'embrasure de la porte, et s'avança vers lui, les sourcils froncés.
« Est ce que tout va bien ? » demanda-t-elle en posant une main rassurante sur son épaule. Il sursauta légèrement et son corps pivota ainsi très légèrement vers Deirdre : cette dernière lâcha un petit cri d'étonnement, alors qu'elle découvrait le bras en sang de Bleidd qui tentait au dessus du lavabo de nettoyer la plaie. Il fallut quelques secondes à Deirdre pour se remettre et se précipiter dans le placard dans l'entrée de la cuisine où elle cachait sa boîte à pharmacie. La posant sur la table, elle revint auprès de Bleidd, sans rien dire et le guida vers elle pour s'asseoir sur une des chaises qui trônait autour de la table. Bleidd ne dit rien, resta silencieux, et tandis qu'elle s'asseyait en face de lui, il tenta de s'excuser.
« Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur. Je pensais pouvoir me soigner chez toi. »
« T'as pas à t'excuser, t'es ici chez toi » lança-t-elle en continuant de farfouiller dans sa trousse avant d'y sortir des compresses et une petite fioles en verre contenant un liquide transparent. Elle déroula avec minutie les compresses, et déposa quelques gouttes du liquide sur ces dernières. Elle rencontra enfin le regard de Bleidd et attrapa en même temps son bras. « Ca risque de faire très mal » annonça-t-elle d'une voix douce et le regard compatissant. Bleidd prit une profonde inspiration et hocha la tête, rétractant immédiatement sa main droite sur son pantalon, comme s'il tentait de transférer la douleur, ou de mieux l'appréhender. Deirdre attendit quelques secondes, et appliqua la compresse furtivement, appuyant avec force pour faire pénétrer le produit dans la plaie pour la nettoyer. Elle sentit le corps de Bleidd se contracter violemment, comme prit d'un spasme : malgré le fait qu'elle sentait à quelle point la douleur le faisait souffrir, elle continua un temps, puis retira la compresse rapidement. Elle lâcha tout, et posa ses deux mains sur le visage de son meilleur ami pour le rassurer.
« Voilà, c'est fini je te promets » Pendant un instant, Deirdre ne bougea pas, s'étonnant d'apprécier autant le contact chaud de son visage contre ses mains glacées. Elle hocha la tête, et se mit à bander sa plaie avec minutie et application. Pour finir, elle coinça le tout grâce à un petit bout de scotch.
« Merci » fit-il en l'observant à travers ses cheveux. Elle sourit, puis se leva, l'embrassa sur la joue, et se dirigea vers le lavabo pour nettoyer ses mains. Un lourd silence s'installa dans la pièce, où seuls les bruits de l'eau qui éclaboussait l'évier retentissaient. Soudain, la chaise de Bleidd grinça, signe qu'il se levait.
« Tu ne me demandes pas comment c'est arrivé ? » Deirdre ne répondit pas tout de suite, et c'est en s'essuyant nerveusement les mains qu'elle lui fit enfin face.
« De toute façon tu ne me l'auras pas dit. »
« C'est juste une blessure ... »
« Non ce n'est pas que ça » dit elle, levant légèrement la voix en soulignant son animosité en balançant le torchon contre le mur. « Depuis des semaines tu es distant avec moi, je ne te vois plus des jours entiers, et maintenant tu viens blesser chez moi la nuit. Je ne sais pas à quoi tu joues, mais je ne te reconnais plus ... » Sa voix était tremblante, et ses yeux au bord des larmes. Elle ravala sa salive en passant sa main sur son visage, mais ne baissa pas les yeux. « Et ça me fait peur Bleidd » Ils se regardèrent un moment, puis, lentement, Deirdre s'approcha de lui et doucement, l'entoura de ses bras pour l'étreindre avec force. « Je n'ai pas envie de te perdre » murmura-t-elle, nichée sur son épaule. Il passa une main dans ses cheveux, et souffla imperceptiblement « Moi non plus » Il la recula avec délicatesse, ses mains toujours posée sur elle et ajouta : « Ce n'est pas parce qu'en ce moment ma vie est compliqué que j'ai envie de t'en exclure. Il me faut du temps mais ... un jour peut être, je te dirais tout » Deirdre hocha de la tête, puis esquissa un sourire en jetant un regard à son bras bandé : « Essaye juste de tout me raconter avant de mourir » Il ricana et dodelina de la tête en signe d'approbation « J'essayerais »

Mais on aimerait vous connaître un peu plus...

Particularités (habitudes, manies, goûts) :

- Deirdre est extrêmement brillante et en est d'autant plus modeste : une culture débordante trahissant son intérêt pour la lecture, elle a survolé ses études en sautant une classe. Précoce, elle obtint par correspondance un diplôme de lettres classiques avec mention. Au décès de sa grand-mère qui l'a élevé, Deirdre reprit la boutique de cette dernière avec une passion toujours plus grande pour les livres et les histoires fantastiques. Avide de légendes et de mythes, elle connaît à peu près tout ce qu'il faut savoir sur les histoires de bonnes femmes. Elle pratique aussi avec intérêt et passion le tarot et croit fiévreusement aux esprits. La Toussaint est pour elle la plus belle fête de l'année.
- Deirdre n'est pas seulement libraire mais il lui arrive, pour divers occasions, de s'adonner à sa seconde passion après la lecture : la pâtisserie. Reine de la tarte, déesse du cake, elle possède ce talent inexplicable pour concocter des desserts aussi étonnant que délicieux. Mais son mérite revient dans la qualité de ses produits : en effet, habitant la petite maison familiale - et la boutique qui se trouve au premier étage - elle a hérité du potager qui jouxte la demeure. On y trouve un grand nombre de cucurbitacés, solanacées, et rosacées extrêmement goûteux grâce à une terre extrêmement fertile où elle aimait raconter plus jeune que sa grand mère y a enterré une graine magique.
- La jeune femme est végétarienne de pure souche : évitant tout contact avec la viande, elle accepte et tolère le poisson mais son amour, le vrai, l'unique, ce sont les légumes. Sa santé n'en a jamais faiblis, bien au contraire, puisque grâce à sa consommation assidue elle possède le système immunitaire le plus efficace du village : en vingt trois ans de vie, elle n'a vu le médecin que deux ou trois fois pour de simple visite de routine.
- Alors que la plupart de ses voisins possèdent des chiens et des chats, Deirdre, elle, est la maman d'une horde de trois lapins béliers obèses aux grandes oreilles. Vivant dans un clapier dans le jardin pour les empêcher d'entrer dans le potager, elle les laisse la journée vivre en liberté chez elle : leurs endroits préférés se trouvant souvent dans son lit, calés contre les gros oreillers, elle a du faire des concessions et laver plus souvent ses draps.
- Extrêmement calme mais paradoxalement joviale, Deirdre est très appréciée en ville pour sa simplicité et sa discrétion. Même si son commerce éveille des moqueries ou des critiques, le fait que la demoiselle ait su construire sa vie seule impose le respect et la compassion. Malgré le fait qu'elle semble toujours se plaire dans la solitude, la jeune Simcoe a besoin d'être en permanence auprès de quelqu'un. Souvent, être seule chez elle la nuit l'effraie, et elle n'hésite jamais à téléphoner à Bleidd pour venir vérifier que toutes ses portes et fenêtres sont fermés et pour l'accompagner les soirs de nuit blanche.
- Même si Deirdre aurait aimé posséder un talent artistique manuel comme la peinture ou la sculpture, elle sait pourtant jouer du piano : passionnée depuis sa plus tendre enfance, elle se souvient encore très exactement du jour où sa grand mère l'a mise devant le grand piano noir du salon pour la faire jouer. Les dures années d'apprentissage, Deirdre les accepta sans geindre puisqu'aujourd'hui, elle aime s'y asseoir pour composer ses propres morceaux. Il lui arrive aussi d'offrir des cours aux enfants du village en échange de contributions pécuniaires pour arrondir ses fins de mois si jamais la librairie a fait choux blanc.
- Contrairement à tous les sportifs fous de transpiration, Deirdre s'est juré plus jeune que jamais son corps ne souffrirait ainsi. Mais pour garder une ligne superbe - car le mythe de Deirdre s'achève quand on apprend qu'elle peut être sujette à l'embonpoint - la jeune femme pratique le yoga. Extrêmement assidue à cette pratique depuis près de cinq ans, elle peut aujourd'hui exécuter des positions qui font presque peur à voir. Mais non contente d'avoir gagner de la souplesse, Deirdre a aussi réussis à canaliser son souffle, souffrant depuis plus jeune d'asthme léger, et aussi son anxiété et son stress. Evitant toute forme caféine, elle est aussi une fervente adoratrice de tisane et de thé à base de plante, ce qui par contre l'oblige à aller régulièrement aux toilettes. Elle a aussi développer une passion pour la fabrication de bougies, déclinées dans tous les parfums possibles et inimaginables, et n'oublie jamais d'en offrir à ses proches selon leurs caractères.


Bien ! Et à part ça ?

Pseudo : Paweke ou Api
Célébrité de l'avatar : Avant première ... Cécile Cassel.
Commentaires ? Depuis le temps que je voulais retourner sur un forum de toi ma Chichta.

CHICHTAAAAAA.
Han la la, je suis trop émue et contente.

WHOUAH.
Comment qu'elle est belle cette actrice française.

CHICHTA • mon soleiiiiil ma amouuuuuuurrr
Braaaaah comme si nous avions été séparés trop longtemps

LIAM • Merciiiiii C'est vrai qu'elle est sublime et en plus elle est talentueuse

MON APIPHRODITE.

Deirdre Simcoe a écrit:

CHICHTA • mon soleiiiiil ma amouuuuuuurrr
Braaaaah comme si nous avions été séparés trop longtemps

Pendant toute une éternité.
C'est tellement chouette de te retrouver ici. :39:
IL NOUS FAUDRA ABSOLUMENT UN LIEN, HEIN.

OOOOH MA DÉESSE

CHICHTA • Pire, les chichta se retrouvent enfin contre vents et marées.
Oh oui bien évidemment qu'il nous faudra un lien ! Le meilleur que tu voudras me donner

PAWEKE Sache que je suis fan de tes créations.
Bienvenue.
Et excellent (et rare) choix

Merci beaucoup
Voilà, je pense avoir fini ma fiche

Oui s'il te plaît, merci.