PAYS DE GALLES, BEDDGELERT. La légende raconte, qu'en 1205, un chien nommé Gelert fut offert à Llywelyn le Grand, Prince de Gwynedd, par le roi Jean d’Angleterre. On dit qu'un beau jour, Llywelyn, de retour de la chasse, retrouva le berceau de son fils renversé et le museau de son chien couvert de sang. Il en conclut alors que ce dernier avait dévoré son unique héritier et transperça la bête de son épée, bête qui poussa un émouvant dernier jappement. C’est alors que le Prince entendit les pleurs de son fils qu’il retrouva sain et sauf sur le sol, près du corps d’un loup qui avait attaqué l’enfant et fût tué par Gelert. Pris de remords, Llywelyn enterra son chien en grande cérémonie, torturé par le dernier jappement de son fidèle compagnon. On dit qu’après cet événement, jamais Llywelyn ne sourit à nouveau... Depuis bien longtemps, seule la tombe de Gelert rappelait aux habitants et aux nouveaux venus les événements qui se sont passés des siècles auparavant. Jusqu'au jour où ils commencèrent à entendre, la nuit, des hurlements de chien, lointains, résonnant dans un écho douloureux. On chercha par tous les moyens de comprendre d'où venaient ces hurlements, mais le chien était introuvable. Très vite, des rumeurs commencèrent à circuler ; certains disaient que l'esprit de Gelert était avide de vengeance, d'autres, qu'il cherchait à attirer l'attention des villageois sur quelque chose qui se préparait. La disparition soudaine de certains habitants, installa le doute et la peur parmi la population de Beddgelert. Deux jours à peine plus tard, la police retrouva des corps sauvagement mutilés, près des bois, mais il n'y avait toujours aucune trace des disparus. Certains d'entre eux sont revenus dans le village, mais plus personne ne semble leur faire confiance. D'autant plus que, chaque mois, de nouvelles personnes disparaissent brusquement et ces disparitions sont suivies par des meurtres. Malgré les enquêtes et les recherches, la police n'a toujours rien trouvé. Il paraît que des animaux particulièrement féroces rôdent dans les bois... et c'est en frissonnant, les portes verrouillées, que les villageois écoutent les hurlements de chien, chaque mois, en espérant que ce n'est qu'un cauchemar. Pensez-vous que les loups-garous n'existent que dans les contes, pour effrayer les enfants ? Que ce n'est qu'une légende ? Si votre réponse est oui, vous devriez peut-être y réfléchir encore une fois...