Déclinez votre identité, étranger...

Pas si étranger que ça...

Nom, Prénoms : Bridgestone Adriel Vitali Logan [ Elle a beau vivre en Norvège, sa famille est pourtant Britannique]
Age : 26 ans
Lieu de naissance : Oslo, Norvège
Emploi ou occupation :
Vu que monsieur a de l'argent, on va dire qu'il "s'amuse" pas mal, sans pour autant chercher un job qui serait un moyen de survie. Naaan, quand t'as pas à te soucier de tes dépenses, tu fais ce qu'il te plaît, et on va dire que Logan l'a comprit. Dans ce charmant village, il y a de tout, dont une personne de référence pour les jeunes qui veulent un piercing ou des tatouages. C'est lui, ce grand brun nordique. Même si sa boutique ne plaît pas à tout le monde, surtout aux petits vieux du quartier qui trouvent ça honteux, c'est un passe temps comme un autre. Oh, et puis ça rapporte quand même pas mal, l'air de rien...


Votre vie semble fort captivante !

Certes... quelle vie de chien

Anecdote :
Si je te parle de la Norvège, tu me dis quoi ? « Oh ouais, c’est de là qu’il vient le pélo de l’eurovision avec son ptit violon. ». Pas faux… après tout, c’est pas comme si j’avais vécus dans un pays d’où viennent des artistes reconnus. Mon existence, toute mon existence ou presque, elle était plate. Plate à en mourir d’ennui. J’ai toujours été persuadé que si je n’avais pas atterris dans ce bas monde, ça n’aurait dérangé personne, et puis d’ailleurs, j’ai faillis crever à la naissance! Pauvre petit enfant prématuré que j’étais et qui a passé un bon moment sous des soins hospitaliers avant de pouvoir être ramené à la maison. Vous savez… mes parents ne pouvaient tout simplement pas me perdre, à cet instant là. Je… je valais beaucoup trop. Premièrement parce que je leur avais coûté cher [oui, comme ma mère est plutôt infertile, c’est une autre femme qui a refilé ses ovules] et deuxièmement parce qu’ils étaient de la haute société. Qu’est-ce que ça a à voir ? Mais tout, voyons ! Les riches qui ont un réseau de connaissances plutôt large, c’est mieux qu’ils aient un enfant. Un fils, plus précisément, pour l’utiliser en tant que… qu’ACCESSOIRE. Ouais, nous, les gosses de bourgeois, nous sommes des objets qu’on exhibe, qu’on compare, et qu’on vend, parfois. Je parle des mariages arrangés. Aux yeux de mes parents, je ne sais pas ce que j’étais censé devenir, à la base… mais vu l’éducation qu’on m’a donnée afin que je sois « ze type parfait, tous les autres valent rien à côté de lui tellement c’est un génie blablablabla il va reprendre l’entreprise familiale quand il sera en âge », je pense que j’allais devenir un de ces hommes comme on en trouve partout. Ces types qui n’ont pas vraiment de « vécut » parce que tout à été calculé pour eux depuis leur naissance. Un mec chiant. Je ne voulais pas finir comme ça, peu importait le prix.

Malgré la sévérité de mon entourage, j’ai toujours été un gamin sage, et ça, je ne sais même pas pourquoi. Il fallut attendre mes 14 ans pour que je commence à sortir avec des amis le soir, pour que les choses changent du tout au tout. Ahhh, les ados, c’est tellement difficile de les maintenir en place… et moi plus particulièrement. Je me sentais tout d’un coup comme un oiseau rare dont on ouvrait la cage, et cela m’a valut les plus grosses bêtises possibles et imaginables. Vers 15 ans déjà, l’hosto a appelé chez moi pour prévenir que j’avais fait une overdose, oui. Quelle horreur pour les Bridgestone, ils allaient être mal vus par leurs connaissances, maintenant ! Leur fils, leur petit prodige dans lequel tous les espoirs reposaient, n’était rien d’autre qu’un gamin de « bas étage » qui fumait, se droguait et buvait. Quand j’y repense… je crois que si j’ai exagéré la dose sur la coke ce soir-là, c’était pour qu’on me remarque, et peut-être pour montrer que j’étais une personne à part entière, non un rouage dans leur engrenage familial. Tout ce que j'espérais, c'était un peu d'attention. Qu'on comprenne que j'était un humain, quoi! Leur enfant! Leur enfant dont ils devaient s'occuper avec un peu d'implication et d'affection. Je me suis toujours senti mal dès lors, surtout après qu’on me prive de sortie et qu’on me recolle aux études. Mes parents n'avaient pas comprit le message d'alerte... et j'étais à nouveau seul. Plus que jamais. Toute cette société, je l’ai haïe du plus profond de moi-même, si bien que la Mort a peut-être fini par compatir avec moi.
Il y a quelques années, mon père a succombé des suites d’un arrêt cardiaque. Pof, voilà, il avait clamsé, et alors que j’était majeur, une grande partie de son argent me revenait, ainsi qu’une tonne de titres. Tout ça, j’en voulais pas… parce que c’était pas moi. Parce que… ça serait comme vivre dans l’ombre de quelqu’un d’autre que d’accepter de prendre la relève de l’entreprise du paternel. Mon refus fut une véritable catastrophe pour tout le monde, et si ce n’était pas moi qui serais parti de ma ville natale de mon plein gré, j’aurais certainement été renié. C’est assez difficile à supporter, cette honte d’avoir déçu, mais je ne retournerai jamais en Norvège pour me faire pardonner par ma famille. Ils ne m’ont jamais aimé en tant qu’humain, et aujourd’hui… maintenant que j’ai voyagé dans tout l’ouest de l’Europe en apprenant plein de choses, maintenant que je ne suis de toute façon plus humain, je sais que jamais je n’aurai la chance d’entendre un « Je t’aime mon fils, je t’aime pour ce que tu es ». Est-ce que… est-ce que vous savez combien cela fait mal d’avoir vécut sans avoir connu cette phrase au moins une fois ? Non, bien sûr que vous ne savez pas… et moi, je suis une conséquence de ce manque d’affection. On ne m’a jamais exprimé suffisamment de sentiments, donc je ne sais pas les communiquer non plus. C’est peut-être pour ça que j’ai l’air méchant. Hum…

Circonstances de la transformation :
Comment ça s'est passé?
Hum... j'ai... un peu honte de le dire, mais c'est que je me suis fais avoir par une prostituée. Quoi?! On est tous faillibles, dans ce monde! C'est certain que je n'ai pas le mérite d'avoir bataillé bravement contre la bête qui m'aura laissé une blessure de guerre après un affrontement héroïque, mais bref. J'ai le droit de dire que c'était la meilleure nuit de ma vie, au fait? Jamais je n'oublierai ce qui s'est passé dans cette chambre, ce soir fatidique, tant durant ma relation charnelle que juste après. Un mélange d'excitation, de peur, d'angoisse, et puis plus rien. Après la morsure de la femme qui m'a totalement berné (bêtement, d'ailleurs, il faut le dire), je ne l'ai plus jamais revue. En plus, je ne l'ai même pas payée pour la nuit... x.x
Bon, sur le coup, j'ai pris cette histoire à la légère, mais quand j'ai compris ce qui s'était vraiment passé dans mon corps, c'était tout autre chose. Je peux vous assurer que je ne toucherai plus jamais une fille qui fait le trottoir! Si ça se trouve, je vais tomber sur un vampire, la prochaine fois. La blague...

Comment réagit-il quant à sa nouvelle nature ?
Et toi, t'aurais réagit comment? Évidemment, comme personne ne m'a expliqué ce qui m'était arrivé, ma première pleine lune n'a pas été toute calme. Le jour où je me suis réveillé dans ma chambre aux murs abimés et à la porte déchiquetée, je vous jure que j'ai flippé comme un fou! Ça doit être mon sixième sens qui m'a poussé à aller me renseigner sur cette histoire de lycans, et j'ai bien fais.
Pour tout vous dire, il me semble avoir prit ma nouvelle situation avec calme, jusqu'à ce qu'on annonce un meurtre non loin du village. Aie... et si c'était de ma faute? Je ne l'ai jamais su, mais à partir de ce jour-ci, je fais en sorte de m'attacher les bons jours pour éviter de faire des ravages. Même dans mon état normal, j'ai tendance à être agressif et haineux, alors je n'imagine même pas ce que ça donne les jours de pleine lune.
Et si j'avais tué quelqu'un?! Et si j'avais vraiment tué un humain? Mon dieu, cette idée m'a rendu malade... et j'ai encore des problèmes de conscience à ce sujet, aujourd'hui.



Mais on aimerait vous connaître un peu plus...

Il n'y a qu'à demander.

Particularités (habitudes, manies, goûts) :

- Je suis allergique au poisson. C'est bon, je pense pas que ça vous avance beaucoup pour me connaitre, mais quand tu viens de Norvège ou tout autre pays dans cette région là, c'est pas pratique de pas pouvoir manger de la poiscaille.

- Les gens sont souvent intimidés, la première fois qu'ils me voient. Vous croyiez que j'ai choisi, moi, de faire 1m84, d'avoir une voix rocailleuse et des yeux hyper clairs qui te donnent l'impression d'être transpercé dès qu'ils se posent sur toi? Bon, après... on va dire que mon comportement peu rassurant n'aide pas non plus, même si je suis plutôt gentil... euh, surtout avec les clients, en fait.

- On ne peut pas dire que je sois du genre à vivre sainement... les paquets de clopes défilent les uns après les autres, et l'alcool aussi, mais un peu moins quand même. Peut-être parce que c'est moins pratique de se balader avec une bouteille qu'avec une cigarette dans le bec? D'ailleurs, j'ai la voix qui commence peu à peu à changer à cause de ma consommation.

- Avant, j'avais un chat... mais je l'ai plus revu depuis le jour où j'ai du chien dans le sang. Quelle saloperie, cet animal! C'était ma seule présence, à la maison... bah, j'aimerais bien en reprendre un, un jour, mais je crois que je vais le bouffer un soir ou l'autre, donc oublions.

- Je sais que les plus vieux du village ne m'aiment pas en raison de mon métier, de mon apparence, et aussi de mon attitude. Je sais que je suis un mec sombre, voir sinistre. Même mes yeux clairs ne pallient pas à tout ce noir accumulé au fil du temps, et je me demande si ça finira par me tuer, toute cette peine que je garde. Si j'ai déjà pensé au suicide? Euh... oui, mais c'était juste avant de rencontrer Soleen.

- Ah oui, Soleen, comment peut-on ne pas parler d'elle? Je suis tellement désolé pour ce que je lui ai fais, pour sa transformation... ça n'aurait jamais dut arriver. Tout ça à cause de quelques verres, mince, quoi! Cette fille m'obsède à un point absolument inimaginable, bien que j'essaye de me tenir à distance. Elle est le centre de mes tourments actuels, et je crois être aussi celui des siens. J'ai parfois l'impression qu'on est comme deux aimants qui s'attirent et se repoussent en même temps... une relation positive ou négative, tout ça? Syndrome de Stockholm, ma petite? C'est pas bien de s'attacher à son bourreau. Je suis quelqu'un qui a de trop mauvaises ondes, en plus.

- Un jour, une fille m'a demandé un piercing à un endroit que je ne pourrais pas citer ici, et ça m'a choqué à vie. Je vous assure que j'ai pris ça comme une proposition presque claire et nette de sa part de faire quelque chose de pas catholique ensemble... pourquoi elle est pas allée voir une femme, pour ce genre de choses? Oui, alors depuis, j'ai dû faire un effort de self contrôl pour gérer ce genre de situations et quand même faire ce qu'on me demande, parce qu'avec étonnement, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de gens qui voulaient des tatouages ou piercings à des endroits carrément pas pudiques. Halala, et dire que je viens d'une famille de bourgeois de la bonne société. Qui eut cru que je finirais par faire des trous entre les seins des femmes?
Comment ça, je suis un ptit veinard?!

- Niveau musique, j'écoute de tout, sauf ce qu'on ne peut pas classer dans la catégorie "mélodieux", à savoir la techno et tout ces trucs affreusement répétitifs. Les cris répétés dans un micro ne me plaisent pas non plus. Ça m'agresse les oreilles, c'est affreux! Surtout depuis que je ne suis plus humain. J'ai l'impression que mes sens sont développés, pour le meilleur et pour le pire.

- Le bonnet, c'est l'accessoire légendaire contre les cheveux chiants, rappelez vous-en (y)


Bien ! Et à part ça ?

À part ça quoi? Hein?!

Pseudo : Shu
Célébrité de l'avatar : Ville Valo
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