| Sujet: DON'T WANNA BE LET DOWN •• RESERVEE Sam 20 Fév - 14:57 | |
| NOM, PRÉNOM • Au choix. Je l'appellerai Phényx pour les besoins du scénario.RANG • La jeune femme est une louve depuis de longues années.PERSONNALITÉ • Discrète - Maligne - Sournoise - Espiègle - Prudente - Méfiante - Sensible - Extravertie - Naïve - Enfantine - Enthousiaste - Imprévisible - Bornée - Dérangée - Sadique - Garce - Exigeante - Perfectionniste - Capricieuse - Névrosée.RELATION • Phényx et Eleazar se sont fréquentés pendant quelques mois, jusqu'à ce que la jeune femme lui avoue qu'elle était une louve. La prenant pour une folle, Eleazar décida de couper tous les ponts avec la belle. Il la retrouva cependant après avoir écouté un message sur son répondeur, où elle le suppliait de venir l'aider, car elle ne savait plus quoi faire. Comme il l'apprit bien plus tard, c'était sa deuxième transformation et elle avait encore beaucoup de mal à se contrôler. Fasciné par la créature qu'il avait sous les yeux, Eleazar lui demanda alors de le transformer, ce qu'elle fit, non sans s'y opposer auparavant. Par la suite, malgré le très fort lien qui unissait les deux jeunes gens, Eleazar préféra partir, ne voulant s'attacher à personne et surtout, craignant que Phényx voie en sa demande de le transformer une preuve d'amour. Techniquement, on peut donc dire que Phényx est une louve plus âgée qu'Eleazar, mais avec toutes les horreurs qu'il a pu faire durant ces années, il remporte haut la main sur la cruauté et le sadisme. Ce qu'il ignore, c'est que depuis qu'il l'a quitté, Phényx a beaucoup changé aussi. La petite fille perdue et candide s'est métamorphosée en femme fatale et leurs retrouvailles risquent de faire des étincelles et leur bestialité, de reprendre le dessus...- Spoiler:
« Eleazar... Je sais que tu n'as probablement pas envie de me voir, ni de me parler. Mais j'ai besoin de toi. Je ne sais pas quoi faire. Je n'ai personne d'autre vers qui me tourner, tu comprends ? Je suis... je suis perdue et j'ai besoin d'aide... s'il te plaît. » j'écoute en boucle le message que Phényx a laissé sur mon répondeur. Sa voix faible, tremblante. Sa respiration saccadée, tandis qu'elle essaie de ne pas éclater en sanglots. D'un regard vide, je fixe mon téléphone. Cela fait deux semaines que nous avions arrêté de nous "fréquenter". Depuis le jour où elle m'avait avoué qu'elle était un loup-garou, plus précisément. Je roule des yeux. Je me sens bête et pourtant, le désespoir dans sa voix me pousse à revenir vers elle. Je ne sais pas ce qu'elle attend de moi. Le pardon ? Une confiance aveugle ? Je ne peux rien lui donner. Rien... Un vague soupir s'échappe d'entre mes lèvres. Attrapant les clés de ma voiture, je quitte l'appartement en claquant la porte. A cet instant, j'ignore ce qui m'attend... mais je sais que rien ne pourrait me faire changer d'avis, maintenant que je suis finalement décidé de la revoir. Elle m'inspire à la fois de la pitié et éveille en moi une curiosité presque enfantine. Je n'aime pas ça. Mais en dépit de tout, je veux en savoir plus. (...) Lorsque j'arrive sur le pallier, je constate avec un certain étonnement que sa porte est entrouverte, malgré l'heure fort tardive. Me raclant la gorge, je m'avance, la poussant avec prudence. « Phényx ? » je l'appelle doucement, prenant le temps de regarder autour de moi. Il me semble qu'un tremblement de terre a eu lieu dans son salon. Le chaos qui règne dans la pièce fait battre mon coeur plus vite. Un cambriolage ? Non, les objets les plus chers sont restés à leur place. Rien n'a disparu. Incertain, je m'approche de la cuisine. Il me semble que des bruits étranges en proviennent. Assise contre le mur, les genoux ramenés contre la poitrine, Phényx est en pleurs et se balance tout doucement d'avant en arrière. Elle a l'air mal en point. Et pour la première fois depuis longtemps, je ressens de la compassion. Lentement, je m'approche, m'agenouille devant elle et essaie d'enlever les cheveux emmêlés qui tombent sur son visage afin de la regarder. Entre deux sanglots, elle tente vainement de me repousser. « Non. Va-t-en, ne reste pas là. Laisse moi. » je me pince les lèvres, sans bouger. Elle sait que je ne partirai pas, mais elle refuse toujours de me regarder. « Phényx, que s'est-il passé ? Quelqu'un t'a fait du mal ? » je me surprends moi-même à entendre de la sincérité dans mes paroles. Suis-je donc en train de m'inquiéter ? De me soucier de quelqu'un d'autre que de moi-même ? « Non. » elle secoue rapidement la tête en reniflant. « Non, c'est moi. Je suis... je n'arrive plus à me contrôler... » elle a l'air de quelqu'un qui est en manque. J'ai envie de la prendre dans mes bras, mais je chasse rapidement cette idée de mon esprit. Je ne suis pas comme ça. Je m'en fiche... Pourtant, je ne peux me résoudre à partir, à la laisser dans cet état. « Phényx, qu'est-ce que tu...? » commence-je, dans une énième tentative pour l'obliger à me regarder. A bout de forces, elle ne se débat plus et relève vers moi ses yeux... qui scintillent d'un jaune doré. Des yeux d'animal. Instinctivement, je m'écarte et elle se remet à pleurer, enfouissant son visage entre ses mains. « Je suis désolée. Je n'aurais pas dû t'appeler... je suis répugnante. » je me racle la gorge, me passant une main dans les cheveux. Je ne sais pas quoi faire, ni quoi dire. Pour la première fois depuis longtemps, je me sens complétement perdu. J'ignore même si, soudainement, j'ai des hallucinations ou si tout ce qu'elle m'avait dit auparavant, n'était pas qu'un simple délire. « Laisse moi te regarder. » marmonne-je d'un ton presque autoritaire, qui me surprend presque tout autant qu'elle. Mais bornée, Phényx secoue de nouveau la tête. « Va-t-en. » Je commence à perdre patience. Poussé par la curiosité, j'essaie de prendre sa main, de la retourner vers moi afin qu'elle arrête de se cacher de moi. Mais avant même que je n'aie le temps de cligner des yeux, elle est à l'autre bout de la pièce, le dos collé contre le mur, tremblante. Je ne trouve plus les mots. Rien ne peut décrire la fascination que je ressens. L'adrénaline coulant à flot dans mes veines, je me lève, toujours aussi lentement, pour ne pas la brusquer. « Phényx, je n'ai pas peur. Je te fais confiance. » elle semble à la fois touchée et abasourdie. Sans doute aurait-elle pensé que je me serais enfui en courant, après l'avoir vu ainsi. C'est tout le contraire. Je la regarde à présent comme un véritable trésor, un trésor précieux, d'une rareté hors normes. « Je ne veux pas te faire de mal. Mais je sais que d'ici quelques minutes... je ne pourrai plus me contrôler. Je deviendrai un monstre. » la douleur qu'elle ressent me transperce, mais les idées qui fusent dans ma tête ne me laissent pas tranquille. Comme toujours, la stratégie et l'égoïsme remportent haut la main sur la compassion que je ressens pour cette petite. « Que ressens-tu, en ce moment ? Je veux dire... qu'est-ce qui a changé, par rapport à ta vie d'avant ? » « Eh bien, je... » elle bafouille, quelque peu déstabilisée par mes questions. « Je me sens plus forte, plus rapide... il y a... les réflexes et tous les sens qui se développent... j'ai parfois l'impression de me sentir... » elle s'interrompt, ayant du mal à trouver les mots. Pendu à ses lèvres, émerveillé par ce que j'entends, je souris et termine à sa place « Supérieure. » se raclant la gorge, elle finit par acquiescer. « Mais ça passe assez vite... cette sensation de pouvoir tout contrôler. L'impression que les autres ne sont que des faibles, des marionnettes... aucune sensation n'est suffisamment forte pour me faire oublier que je suis un monstre. » « Ce n'est pas une malédiction. C'est un don. Un cadeau... » je murmure, m'approchant de quelques pas, m'imaginant déjà doté de ce genre de pouvoir. Cette force. Cette puissance. Tout ce que je désire pourrait être à ma portée. Phényx continue de me fixer sans comprendre. La situation est tellement ironique ; elle est le loup, pourtant, à cet instant même, elle ressemble plus à la petite biche innocente et effrayée. Je peux essayer de la comprendre. Ma réaction dépasse toutes ses attentes. Une fois suffisamment près d'elle, je laisse mon index caresser sa joue, chassant une petite larme qui coule. « Transforme moi, Phényx. Tu n'auras alors plus peur de me faire du mal, de me blesser. Tu ne seras plus seule... » elle ouvre la bouche, mais mes paroles semblent tellement la choquer, qu'elle ne parvient pas à trouver une réponse. « Tu as perdu la raison. » finit-elle par souffler, comme si elle s'avouait déjà vaincue. « Peut-être. Sûrement même. Mais tu auras au moins la garantie de n'avoir aucun remord par la suite, puisque c'est moi-même qui te le demande. » « Tu crois que c'est facile, mais ça ne l'est pas. Vivre ainsi... Je sais que tu es ambitieux et que tu veux avoir plus de pouvoir, mais ça ne te suffira pas, crois-moi. Au contraire, ça rendra ton existence bien plus difficile. Tu t'imagines sans doute qu'une fois transformé, tu auras le droit de faire tout ce que tu veux. Que tu n'auras plus de limites. Mais c'est faux... » Pense-t-elle sincèrement que tout ce qu'elle me raconte m'intéresse ? Ou est-elle suffisamment observatrice pour avoir remarqué que je ne l'écoutais que d'une oreille, captivé par mes propres pensées et les projets que j'avais déjà. « Si tu sais à quel point je suis ambitieux, tu dois savoir que je ne reculerai devant rien pour avoir ce que je désire. » Elle finit par céder. Comme toujours. Dans une étreinte passionnée, alors que la table se brise sous notre poids et qu'on se retrouve par terre, la respiration coupée, je ferme les yeux et attend patiemment le moment où ma vie va changer. L'instant où une louve de couleur chocolat, aux yeux sombres, plongera ses crocs dans mon épaule. AVATAR • LEIGHTON MEESTER. Mais ça reste négociable.
Dernière édition par Eleazar L. Graham le Mar 16 Mar - 18:22, édité 3 fois |
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