LOUCAS ABHILASH TANDRAYA ♛ Je suis le roi des cons, au pays des emmerdeurs.
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Loucas A. Tandraya
YOUNG AND STUPID WOLF ♛ Don't be afraid...
Age : 30 Messages : 29 Inscription : 29/11/2010 Âge du perso : « Dix-sept années. » Emploi : « Serveur à Cookies & Cream » Adresse : « N°4521 - Crawflyn Woods. »
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Sujet: LOUCAS ABHILASH TANDRAYA ♛ Je suis le roi des cons, au pays des emmerdeurs. Mar 30 Nov - 22:52
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▬ Loucas Abhilash & Tandraya ♦ Age ;Dix-sept printemps. Oh, printemps ; Que c'est beau, n'est-ce pas ? ♦ Date et lieux de naissance ;Beddgelert - Pays de Galles ; Le quinze décembre, un jour de neige. ♦ Nationalité ;Etant d'origine de Beddgelert, Loucas se trouve être gallois mais, le jeune homme a des origines indiennes grâce à ses géniteurs qui ont emménagés au Pays de Galles quand ils étaient un jeune couple, unis et amoureux. ♦ orientation sexuelle ;Loucas s'intéresse plutôt à la gente féminine mais, quelques écarts pour l'autre sexe ne serait pas désagréable non plus à ses yeux. Mais, on pourrait plutôt l’appeler d'hétérosexuelle. ♦ Trait de caractère ;Rancunier. Impulsif. Un peu agressif. Sensible. Garde tout pour soi. Altruiste. N'aime pas montrer ses véritables sentiments. Fidèle. Têtu. ♦ Occupation ;Un simple lycéen. Ce que Loucas voudrait faire plus tard ? Ne lui posez pas la question, il n'en a strictement aucune idée. A vraie dire, il a dû mal à se faire à l'idée qu'une « bête » puisse être avocat ou même médecin. Mais, allez, soyons fous ! Imaginons ! Le jeune homme pourrait certainement faire carrière dans le domaine de l'Art, s'il se motivait. Car, en effet, il se trouve que Loucas a une très bonne imagination, un certain talent pour le dessin, et surtout une très grande curiosité en ce qui concerne ce domaine. Seulement voilà, avenir et motivation ne font pas partit du vocabulaire du jeune adolescent, pour le moment en tout cas. ♦ Groupe ; Loups-Garous. Depuis peu.
♛ Crache le morceaux.
✎Les parents de Loucas sont indiens, et on voulut laisser une trace de leur origine à leurs enfants. C'est pour cela que le deuxième prénom de Loucas, qui est Abhilash, lui a été donné. Abhilash signifie « Le Désir » en indien. ✎Depuis son retours à Beddgelert, il n'a pas revu ou eut de nouvelle de son père. ✎ Malgré qu'il vit chez sa mère maintenant, il reste très peu chez lui, supportant mal l'ambiance de cette maison. Surtout depuis qu'il est devenu un être qui fascine tant sa mère, même si elle ignore la nouvelle nature de son propre fils. ✎ Il n'attache jamais ses chaussures, et donc il tombe assez souvent. ✎ Loucas a un véritable don pour le dessin, et joue un peu de guitare et de piano à ses heures perdues. Il pratique aussi un peu le skate. ✎ Le jeune homme ne consomme plus de drogues mais, boit beaucoup lors des fêtes. ✎ Loucas aime bien courir de longues heures dans la forêt pour se défouler. Il passe d'ailleurs le plus claire de sont temps dans la forêt depuis sa transformation en loup. ✎ Sa forme loup-garou est un loup noir, avec les poils longs. ✎ Etant donné que la mère du jeune homme n'est pas dans un état psychologique stable, Loucas travaille le week-end pour combler l'argent qui manque malgré les aides de l'Etat. ✎ Sa grande-soeur l'aime d'une manière qu'il n'apprécie pas vraiment.
♛ T'es hors jeux.
C'est quoi ton petit nom?Alizée ou Mademoiselle Tigrou. Quel est le sexe fort?A dernière nouvelle, je suis une fille Ta fausse identité.Luke Pasqualino Sans rancune.Je me répète mais ; Je suis vraiment vraiment vraiment heureuse que ce si beau forum ouvre de nouveau ! C'est votre dernier mot?J'essaierai de finir ma fiche ce week-end
Dernière édition par Loucas A. Tandraya le Dim 5 Déc - 20:46, édité 7 fois
Loucas A. Tandraya
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Sujet: Re: LOUCAS ABHILASH TANDRAYA ♛ Je suis le roi des cons, au pays des emmerdeurs. Mar 30 Nov - 22:52
♛ Avoue et t'as la vie sauve. Quelques petits passages vulgaires
Anecdote :
« Tu me fais vraiment honte... » C'est dingue mais, j'ai l'impression de revivre perpétuellement la même scène, tous les soirs depuis l'âge de treize ans. En faite depuis que mon père et ma mère ne soient plus ensemble. Moi, avachis sur une pauvre chaise en bois dans une minuscule cuisine, dans une pitoyable baraque qui m’insupporte et qui me donne la nausée, et mon père en face de moi, debout, les mains tremblantes de colère, les traits de son visage déformés par cette même colère, et ma connasse de grande-soeur dans un coin de la pièce en train de savourer le spectacle avec un sourire satisfait sur les lèvres, écoutant la moindre chose qui pourrait me rabaisser ou même tenter de me faire souffrir. La raison de la colère de mon paternel ? Comme d'habitude. Moi. « Pourquoi... ? Pourquoi, Loucas ? Pourquoi me fait-tu tout ça... ? » Sa voix qui était si hargneuse il y a quelques minutes, était devenue si suppliante. C'était agréable à entendre... Je ne regardais pas mon père dans les yeux. Pas parce que j'avais peur d'affronter son regard. Oh que non ! Tout simplement parce que si je le regardais droit dans les yeux, si je plongeais mon regard dans celui de mon géniteur, alors que je suis à deux doigts de la crise de nerfs, alors la dispute n'en finirait plus. Et puis j'ai une soirée où une nymphomane m'attends. Jamais, je ne raterai ça, pour rien au monde... A cette pensée, je me mis à sourire. « Et ça t'amuse de me rendre comme ça ?! » Mon père avait pris de nouveau une voix dur, enfin dur... Comme celle d'un père qui essaie de se faire entendre alors qu'il en est incapable. « Jamais, voyons... » Dis-je avec un ton ironique. J'aimais le provoquer, le pousser à bout, voir ses limites, et ensuite le voir se calmer, se résigner, et partir geindre dans les bras de ma si parfaite frangine. « Tu ne fréquenteras plus tes copains, et tu te mettras sérieusement à travailler ! Ce que tu as fait est grave, Loucas ! » Ce que j'ai fais ? Qu'est-ce que j'avais bien fait encore, tiens ? J'ai oublié. Les effets de la fête d'hier soir agissaient encore ; Ma tête tournait, me faisait mal et j'avais terriblement envie de vomir. Quand allait-il me lâcher ce vieux con ?! J'avais besoin de sortir ! L'air, cette ambiance m'étouffait. Me rendait malade. Mon esprit partait loin, j'entendais des vagues sons, mon père devait être encore en train de me parler mais, j'étais loin. J'étais à Beddgelert, devant une maison, avec une petite fille aux boucles brunes qui s’appelait Emily, je crois, à jouer à la balle. Tout innocemment, tout simplement. Ouais, ça remontait à loin le temps de mon innocence... Quand soudain, mon père porta un violent coup sur la table, ce qui me fait sortir de mes rêves nostalgiques de mon enfance et qui fit sursauter mon abrutie de soeur. « Pourrais-tu me regarder quand je te parles ?! » Non pas ça. Si je regardais sa tête de gland, j'allais exploser. Alors, je me levais tout simplement, évitant le mieux que je pouvais son regard, et partais en direction de la sortie. Ouais, je devais sortir. Rejoindre les autres, continuer à détruire, et à me détruire. C'était la seule chose que je savais faire correctement, alors autant se perfectionner tous les jours, non ? « Je peux savoir ce que tu fais là ? » Je m'arrêtais suite à sa question stupide. « Ça se voit pas ? Je me casse de cette barque pourrie ! » Dis-je en lui tournant toujours le dos, et en lançant un bref regards à ma soeur que je ne portais définitivement pas dans mon coeur. Ma phrase n'avait pas été spécialement pire que ce que je pouvais bien dire d'habitude dans une dispute avec mon père mais, l'accumulation de tout ça, avait dû faire couler le vase... Car, mon père m'attrapa par le col de ma chemise, me colla violemment contre le mur, et me vociféra au visage. « Loucas ! Je ne sais pas ce que j'ai pu te faire pour que tu me fasses autant chier mais,... » Ce que tu m'as fait ? Rien de spécial. Et papa, tu as employé le mot " Chier " ? Aurais-je enfin réveiller la bête ? T'aurais-je enfin activer tes putains de neurones ?! « Mais, je vais être clair ! Si tu dépasses le seuil de cette porte, tu t'en souviendras ! » Sa poigne se resserrait doucement sur ma gorge, il était de plus en plus difficile pour moi de respirer. Mais, je ne cillai pas et le fixait. Une lueur brillait dans ses yeux. Une lueur que je n'avais jamais vu, et qui était amusant à voir. Ma grande-soeur Alisha remarqua que le geste de mon père était peut-être un peu forcé car, elle tira sur son bras pour le faire arrêter. Mais, il resta immobile. Il commençait à être chiant. Il ne m'amusait plus. Je le poussa violemment, et le regarda tomber lamentablement au sol. « Cours toujours ! A demain. » Et je partis de la maison en claquant la porte. Comme prévu, je passais une soirée d'enfer dans les bras de cette gourde aux moeurs légères. Sans me soucier de la piètre menace de mon père. Le soleil était là. Il fallait que je rentre. Je repassais de nouveau le seuil de la maison, et tomba nez à nez sur quelques valises. Mes valises... Je relevais la tête et tomba sur mon père qui m'attendait une cigarette à la main. Depuis quand fumait t-il ce coincé ? « Tu t'es bien amusé ? » Je le regardai avec un air perplexe. Qu'avait t-il en tête ? J'entrais donc dans son jeu. « Impeccable. Merci. » Puis, je reportais mon attention sur les valises. « Tu m'expliques ça ? » Dis-je en pointant du pouce les valises. « Oh mais, c'est très simple. Ce sont tes affaires... » Mon père se rapprocha de moi, je pouvais enfin voir son visage. Il avait le visage fatigué, et il tenta d'afficher un sourire. « Mes affaires... ? » J'avalais difficilement ma salive. Aurais-je pousser un peu trop loin la plaisanterie ? « Tu quittes cette maison. Tu ne m'a pas écouté une fois de plus, c'était la fois de trop, Loucas. Tu pars demain matin en direction de Beddgelert. » Et bam. Au même moment, mon coeur fit un saut, et partit dans une danse de " Boum-Boum ". Et merde... Pitié. Pas ça. « Beddgelert ... ? Chez... ? » Je n'arrivais pas à finir, de peur de briser mon dernier espoir. Cet enfoiré ne pouvait pas me faire ça. A moi, son propre fils. Ok, je suis peut-être un petit con mais, tout de même... « Oui, tu as bien compris. Chez ta mère. » Je serrais les poings. Je me rapprochais de mon père d'un air faussement menaçant « Tu ne peux pas me faire ça ! Tu ne peux pas m'envoyer chez cette folle ! » Dire ça me fit étrangement mal mais, c'était vrai. Ma mère était folle. Et c'est justement pour ça que mon père l'avait quitté et qu'il avait eut la garde de moi et ma soeur. Et voilà qu'il m'envoyait vivre avec elle ?! Il se rapprocha de moi, et me fit un sourire. Un sourire mauvais. « Ecoute-moi bien petite merde ! Tu as voulu tout ça ! Tu l'as eu ! » Je restais sans voix. Et mon père partit, me tournant le dos. Les larmes me montèrent aux yeux mais, je les arrêtèrent grâce à un bon coup de poings dans le mur. Mon père d'un naturel passif venait enfin de se réveiller. Ce que j'avais toujours ardemment désiré mais, je n'avais pas prévu que son réveil se déroulerait comme ça. Et qu'il me jetterait dehors... Je montais les escaliers en direction de ma chambre, avec une tête de condamné... « Alors mon abruti de frangin, t'es enfin rentré ? » Toute en montant les escaliers, j'évitais le regard de ma soeur qui me fixait en haut, se sentant surement supérieur à moi. Je haïssais comment elle me regardait. Depuis presque toujours. « La ferme... » J'étais enfin à l'étage, presque essoufflé d'avoir monter ces quelques marches. La fête de la veille devait être l'une des raisons de cet épuisement, et la nouvelle de mon père devait joué aussi... « Oh, c'est qu'on est de mauvaise humeur aujourd'hui. » J'étais enfin dans ma chambre, et me vautra lamentablement dans mon lit. J'avais eu l'espoir que dès que je serais entré dans la pièce, elle m'aurait laissé tranquille. Je me trompais. « Tu vas bientôt être heureuse. D'ici demain, tu seras de nouveau fille unique. » A ma plus grande surprise, Alisha perdit vite son sourire mesquin pour revêtir une mine inquiète. « Comment ça ? » Je me positionnais de façon nonchalante, faisant mine de rien. Comme-ci rien ne pouvait m'atteindre. « Papa me vire de la maison, et m'envoie vivre chez maman-la-tarée-et-fan-des-loups... » « C'est impossible... » « Et pourtant, si. » La présence de ma soeur m'insupportait. Surtout quand elle faisait mine de s’inquiéter pour moi. Je me levais donc pour lui faire face, la sortir de ma chambre et être de nouveau tranquille. Et quand je fus proche d'elle, je vis qu'elle avait les larmes aux yeux. Surpris par cette réaction, je ne bougeais plus. Elle se rapprocha doucement de moi, me regarda puis, regarda mes lèvres. Je fronçais un peu les sourcils, quand elle se rapprocha dangereusement de mes lèvres. Je la poussa peu délicatement. « Je peux savoir ce que tu fous là ?! » « Je... Je ne sais pas... Excuse-moi... » Elle baissa la tête, et partit en courant vers sa chambre. Je claquais la porte, et sautais dans mon lit. J'étais vraiment dans un monde de dingue. Mon regard se posa sur une photographie qui était sur ma table de chevet. Je la pris dans mes mains pour mieux la regarder. Cette photo remontait au temps où nous étions unis, une véritable famille. Mes larmes se mirent à couler, et cette fois-ci impossible de les arrêter. Comment avions-nous pu en arriver là ?
Circonstances de la transformation :
« Maman, je sorts. » Je regardais ma mère avec un air triste. Elle était tous les jours à la même place. Elle était assise dans son fauteuil à bascule, et fixait l'horizon par la fenêtre de sa chambre. Je lançais un bref regard dans la pièce ; Tous les murs de la pièce étaient cachés par des images, des informations trouvés sur le net ou écrites à la main concernant les loups, ou plus précisément les loups-garous de Beddgelert. Comment ma mère pouvait t-elle croire à de tels conneries ?! Comment avait t-elle pu détruire notre famille pour une légende ?! A chaque fois que je lui posais la question, elle rentrait dans une crise à la limite du contrôlable. Donc j'avais appris à ne plus lui poser des questions. J'avais même appris à éviter de lui parler tout court. J'étais à quelques mètres derrière elle, attendant la moindre petite réactions. J'étais sur le point de partir à ma fête. « Où tu vas ? » Finalement, elle s’inquiétait peut-être un peu pour moi. Son obsession dévorante pour les canidés était peut-être plus faible que l'amour d'une mère envers son fils. « A une fête. Je rentrerai demain matin. » « Où se trouve cette fête ? » Elle ne me regardait même pas en me posant toutes ces questions. Toujours à fixer la forêt par sa fenêtre. La fête en questions était dans la forêt. Comment allait t-elle bien pouvoir réagir ? « Dans la forêt... Mais, ne t'inquiète pas je ferai attention... » Faire attention à quoi après tout. A des loups-garous ? Quelle grosse connerie... Soudain, ma mère se leva de sa chaise, et s'avança précipitamment vers moi. Je n'eus pas le temps de m'écarter, tellement surpris par cette réaction si rapide, qu'elle s'accrochait déjà à moi, toute tremblotante. « Je t'en prie, Loucas ! N'y vas pas ! C'est trop dangereux ! Loucas ! Loucas ! Reste ! Reste avec moi ! Reste dans mes bras... ! » Je tentais d'écarter son étreinte un peu trop étouffante à mon goûts. Elle était définitivement folle. Mais, elle était aussi très faible, elle s'évanouit presque immédiatement. Je la pris dans mes bras, et la posa délicatement sur son lit. Je me mis à côté d'elle, et lui fit une légère caresse sur la joue. « Maman... Quand cesseras-tu ? » Murmurais-je, sachant très bien qu'elle ne m'entendait pas. Et même si elle m'entendait, ça ne changerait pas grand chose. Son obsession avait eut raison d'elle depuis longtemps. Je remis la couverture correctement au dessus d'elle, et partis lui faire à manger. Cela fait, je sortis de la maison pour partir vers la fête dans la forêt. Depuis que j'étais à Beddgelert, je m'étais un peu calmé mais, on ne détruit pas aussi aisément quelques années de débauche en aussi peu de temps. Sur la route, je reçus un appel d'Emily. Emily... Et merde ! Je devais passer une petite partie de la soirée avec elle ! Quel con, tiens ! « Allo ... Ouais ... Désolé ce soir, je peux pas venir ... Bah parce que je suis invité à une fête, j'avais complètement zappé ... Excuse-moi ... C'est à la forêt, pourquoi ? ... Tu m'en veux ? ... Si tu m'en veux, je te connais à force ... Hey ! Mais, t'énerve pas ... Mais, je vais coucher avec personne, arrête ton délire là ... Tu serais pas un peu jalouse ? ... Emily ? Emily ? » BIP. Super voilà que je retrouve enfin mon amoureuse d'enfance, et voilà qu'elle pète son câble. On n'est pas ensemble non plus, faut qu'elle arrête. Même si... « Hey ! Loucas ! Finalement t'es venu. » La voix stridente d'une blonde m’appelant au loin, me sortit de mes pensées envers Emily. Je me souvenais plus de son prénom. Quelle poisse. La fête commençait. L'alcool. Un peu de drogue. Quelques baisers par-ci, par-là. « Alors t'as pas trop peur ? » La blonde de toute à l'heure me lança un regard qui voulait tout dire mais, je préférais l'ignorer, et continuer la conversation, qui serait sans aucun doute stérile. « Pourquoi aurais-je peur ? » « Bah il parait qu'il y a des loups-garous... » Vu sa position et le timbre de sa voix, la jeune femme devait s'attendre à ce que je lui dise des conneries genre : " Je vais te protéger, ne t'inquiète pas. " ou " Mais, je suis là, avec toi, voyons. " Mais, tout ce qui touchait les sois-disant loups-garous de près ou de loin, m'énervais. « Ah ouais c'est vrai... Oh mon dieu, regarde ! » Criais-je en pointant du doigts quelque chose derrière elle, avec un air effrayé. « Quoi ?! Quoi ?! » Elle se retourna brusquement pour voir ce qu'il en retournait. « Ahouuuu... » La blonde comprit enfin que ce n'était qu'une blague, et se retourna avec les sourcils froncés. « T'es vraiment con ! » « C'était amusant à voir. » « Au lieu de te foutre de ma gueule, va chercher du bois pour le feu, tiens ! » « Vos désirs sont des ordres, votre majesté. » Dis-je d'un air taquin, toute en faisant une révérence exagérée. Comme promis, je partis pour m'enfoncer dans la forêt, loin de tous, pour chercher du bois. « Lalalala ! I've somethings... In... Lalala... My body... OUUH OUHH ! » J'avais la tête qui tournait, je me mettais à chanter des brides de chansons, toute en ramassant du petits bois. J'avais peut-être un peu exagérer sur la boisson enfin de compte. Il faisait terriblement sombre, je pouvais tout juste voir ce qu'il y avait en face de moi grâce aux lueurs de la lune. Quand soudain, je tombais nez à nez sur un loup gris. Mes bras lâchèrent lamentablement tout le bois que j'avais eu tant de mal à récolter à cause de la surprise de voir un loup sauvage d'aussi près. Je fixais le loup en face de moi, sans faire le moindre mouvement. La bête me fixait aussi. Ce regards... J'aurai juré l'avoir déjà vu quelque part... Le loup s'approcha doucement de moi, ce qui est plutôt rare venant de tels animaux. Et peut-être encore sous l'effet de la boisson, je ne sais pas ce qui me pris à ce moment-là mais, je me baissais pour être à la hauteur du canidé. J'avais comme une envie de le provoquer, de prouver à ma mère, et surtout à moi-même que toutes ces rumeurs n'étaient que des conneries. Les oreilles baissés, le loup s'approcha de moi. Et contre toute attente, il me montra les crocs, et me sauta à la gorge. J'étais allongé au sol, dans la total incapacité de bouger. La douleur était si grande, que je ne pouvais plus faire le moindre mouvement. Je regardais les étoiles, toute en me rappelant de ce que j'avais bien pu faire jusqu'à maintenant. Quand on dit que quand on est sur le point de mourir, on voit notre vie défilée sous nos yeux, c'est vrai mais, en voyant ma vie défilée sous mes yeux, je ressentais plus une sorte de honte qu'autre chose. Puis, le loup relâcha ma gorge, et me lécha la joue. Même les loups étaient barges dans ce monde ?! « Oh mon dieu ! » A l'arrivée de mon amie de toute à l'heure, le loup décampa. La jeune blonde se rapprocha de moi, effrayée par tant de sang. « Au secours ! Au secours ! Que quelqu'un m'aide ! » Et puis après ça, gros trou noirs. Je me réveille dans une chambre d'hôpital, la tête prête à exploser et mes membres totalement engourdis. Mes paupières étaient lourdes, puis je vis le sourire d'Emily qui se trouvait tout près de moi, et qui me tenait la main. Après être sortit de l'hôpital, je fis tout mon possible pour que ma mère ne soit pas au courant des circonstances de ma venu à l'hôpital. Puis quelques jours avant la pleine lune, je fus pris par une étrange fièvre, tous mes muscles étaient endoloris, mon crane était sur le point d'exploser. Et le jour de la pleine lune, j'étais sur les nerfs. Et ma mère qui me fixait sans cesse... Je devais sortir de chez moi. J'avais besoin d'air, et sans m'en rendre véritablement compte, j'étais dans la forêt. Quand soudain, d'étranges douleurs me prirent. Je finis au sol, me tordant dans tous les sens, hurlant autant que je le pouvais. C'était la pire nuit de ma vie. Et le lendemain matin, j'étais dans un poulailler, nu comme un ver, avec un étrange gout dans la bouche. Comme du fer. Puis je vis que toutes les poules, ou le restant de poules plus exactement, étaient mortes, autour de moi. J'étais couvert de sang, et malgré toutes mes tentatives pour me rappeler de la nuit dernière, et de me persuader qu'il y avait une explication logique à tout ça ; Je pus en tirer qu'une seule conclusion. J'étais devenu ce que je haïssais le plus.
Dernière édition par Loucas A. Tandraya le Dim 5 Déc - 5:19, édité 21 fois
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Sujet: Re: LOUCAS ABHILASH TANDRAYA ♛ Je suis le roi des cons, au pays des emmerdeurs. Mar 30 Nov - 22:52
Comment réagit-il quant à sa nouvelle nature ?
« Maman, calme-toi ! Maman arrête ! Puisque je te dis que je suis pas un loup, bordel de merde ! » Elle s'agrippait à moi, me frappait, me criait dessus. Et pourquoi ? « Tu mens ! Tu sens comme eux ! Tu es l'un d'eux. » Ah oui parce que je sentais le loup. Depuis ma transformation en loup-garou, j'avais évité avec soin ma mère mais, voilà elle m'avait complètement découvert. Je devais tout faire pour qu'elle change d'avis. Car, connaissant son obsession pour ces bêtes, elle serait capable de m'attacher dans la cave, et de m'étudier dans tous les sens. Elle devenait de plus en plus hystérique, et elle commençait à sérieusement à me faire mal. Quand soudain, ses yeux devinrent étrange, terrifiant je dirais même. « Comment c'est ? Comment c'est d'être un loup ? On se sent libre ? » Et en prime, elle commençait à me faire peur... Je la poussa violemment, et lui cria au visage : « Tu vas arrêter tes putains de conneries maintenant ! Va te faire foutre pauvre folle ! » Quand je vis des larmes couler de ses yeux, mon coeur se serra. Mais, elle m'avait poussé à bout. Je m'écartais, et sortit précipitamment de la maison. Je marchais de longues heures, les mains dans les poches, trempé par la pluie qui avait montré le bout de son nez. Serte avant ma transformation, je n'étais peut-être pas grand chose, je n'étais peut-être par une très grande fierté pour mon père mais, j'étais un être humains. Et maintenant ? Qu'est ce que j'étais ? A part une bête de foire... Quand je sortis enfin de mes pensées, je réalisais que je me trouvais devant la maison d'Emily. Je lui envoyais un message pour qu'elle me rejoigne dehors. « Loucas ? Qu'est-ce que tu fais là ? » J'avais la tête baissée, et je ne disais rien. Quand soudain, je sentis les bras d'Emily autour de moi, je plongeais mon visage dans sa chevelure. Emily aussi avait une odeur étrange. Une odeur de pins et de feuilles mouillées. Mais, en cet instant, rien n'avait d'importance. Je décidais de passer la nuit chez Emily, et de voir demain. Le lendemain matin, j'étais sur la route pour rentrer chez moi. Et une petite surprise m'attendait sur le seuil de la porte. « Loucas. » Je restais bouche-bée puis, reprit mon visage indifférent et blasé de tout. « Qu'est-ce que tu fiches ici ? » « Je dois faire des recherches sur les légendes de Beddgelert pour mon école de journalisme. Donc me voilà. » « Donc te voilà... » « Ecoute Loucas, il faut qu'on parle du jour avant que tu sois partis, quand j'ai tenté de... » Elle s'approcha de moi, et suite à sa phrase, je reculais de quelques pas. Je savais où elle voulait en venir. Et franchement je n'avais vraiment pas envie d'en parler. Surtout en ce moment... « Et tu restes combien de temps ? » Elle souffla, avec un air triste. « J'en sais rien... »
J'ai jamais vraiment su ce que je voulais être plus tard mais, à présent ; Quel avenir pouvais-je espérer ?
Dernière édition par Loucas A. Tandraya le Dim 5 Déc - 5:23, édité 5 fois
BRHAPS
SALLY Ω Here come complications.
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Sujet: Re: LOUCAS ABHILASH TANDRAYA ♛ Je suis le roi des cons, au pays des emmerdeurs. Mar 30 Nov - 23:32
Jolie mise en page . Merci de nous avoir rejoint de nouveau
Je le répète, mais prends ton temps pour la fiche ! Bon courage en tout cas, et re-bienvenue